Mardi 28 mars à 18h
Par Elisabeth Mognetti, de l’académie de Marseille, conservateur général honoraire du patrimoine et Régis Bertrand, de l’académie de Marseille, professeur émérite d’histoire moderne de l’Université d’Aix-Marseille, chercheur à l’UMR TELEMMe (Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, Aix-en-Provence).
En 1726, une société vouée aux « Belles Lettres » se constitue en académie. Mgr de Belsunce qui se voit proposé un fauteuil d’académicien, accueille ses séances ordinaires au palais épiscopal. Tutelle pesante et site peu commode pour les académiciens qui préfèrent se réunir en privé avant d’être logés par le roi en 1730 à l'Arsenal des galères, sur la rive sud du port. Ils devront le quitter en 1762. La municipalité leur accorde un nouveau lieu de réunion en 1769 à l’étage supérieur de l’église des Jésuites de Saint-Jaume, attribuée à la ville à la suppression de cet ordre. Entre-temps, en 1766, l’académie s’est augmentée de nouveaux membres qui devront s’appliquer « aux sciences et aux arts ». Parmi eux, Guillaume de Saint-Jacques de Sylvabelle est le directeur de l’observatoire royal de la marine dans l’ancienne résidence des Jésuites de Sainte-Croix (montée des Accoules).
En 1779 les académiciens doivent quitter Saint-Jaume car cet ensemble est dévolu aux Oratoriens pour leur enseignement. Un temps locataires des Carmes, ils obtiennent en 1781 grâce à l’intendant de la Marine à Toulon, Pierre-Victor Malouet, la direction et l’usage de l’observatoire de la marine. Ils y aménagent en 1782-1784 pour leurs assemblées une superbe salle, due à l’architecte Esprit Brun (actuel Préau des Accoules, musée des enfants).
Conférence de l’Académie de Marseille dans le cadre des Mardis de l’histoire
Tout public, entrée libre à l’auditorium dans la limite des places disponibles
