MARSEILLE 1900-1943. LA MAUVAISE RÉPUTATION

À partir du 9 février 2024

Au mémorial des déportations

Près de deux mois après l’arrivée des Allemands à Marseille, en janvier 1943 à la suite d’une série d’attentats, Hitler lui-même donne l’ordre d’une répression sans précédent. Ont alors lieu, avec la collaboration du régime de Vichy, la première grande rafle de familles juives françaises, l’évacuation de 20 000 personnes des quartiers nord du Vieux-Port ainsi que leur destruction. Près de 1 500 personnes seront déportées, 14 hectares détruits.

Cette exposition a pour objectif d’amener les visiteurs à comprendre comment une telle série d’événements a pu advenir nonobstant les enjeux idéologiques et stratégiques nazis. Elle vise à explorer les prémices de la catastrophe, en montrant que, si tout n’était pas écrit, l’impensable a été rendu possible par une sédimentation de représentations accolées à l’histoire de Marseille et à un imaginaire écrasant, une vision bien particulière que dégage Marseille, plus particulièrement ses vieux quartiers, depuis des décennies : une mauvaise réputation.

Marseille ville ingouvernable et non gouvernée, ville rebelle, repaire de bandits est le symbole de la dégénérescence politique et morale. Une verrue infamante qu’il convient de rayer du paysage, en procédant à une vaste épuration présentée comme urgente et salutaire, afin d’effacer de la carte ce ghetto de pauvres et de « métèques ». Elle représente un refuge pour tous les persécutés dans l’entre-deux-guerres : antifascistes italiens, républicains espagnols, opposants allemands, Juifs apatrides, et enfin, un des foyers de la Résistance marseillaise pendant l’Occupation.

C’est à l’exploration de ce jeu de miroir complexe, se déployant sur un demi-siècle, que le visiteur de l’exposition sera invité à approcher la réalité de ces quartiers et ce qu’ils ont généré comme imaginaire, à comprendre le cheminement vers la destruction d’un quartier-symbole.

Entrée libre

À partir du 9 février 2024

Au mémorial des déportations

Près de deux mois après l’arrivée des Allemands à Marseille, en janvier 1943 à la suite d’une série d’attentats, Hitler lui-même donne l’ordre d’une répression sans précédent. Ont alors lieu, avec la collaboration du régime de Vichy, la première grande rafle de familles juives françaises, l’évacuation de 20 000 personnes des quartiers nord du Vieux-Port ainsi que leur destruction. Près de 1 500 personnes seront déportées, 14 hectares détruits.

Cette exposition a pour objectif d’amener les visiteurs à comprendre comment une telle série d’événements a pu advenir nonobstant les enjeux idéologiques et stratégiques nazis. Elle vise à explorer les prémices de la catastrophe, en montrant que, si tout n’était pas écrit, l’impensable a été rendu possible par une sédimentation de représentations accolées à l’histoire de Marseille et à un imaginaire écrasant, une vision bien particulière que dégage Marseille, plus particulièrement ses vieux quartiers, depuis des décennies : une mauvaise réputation.

Marseille ville ingouvernable et non gouvernée, ville rebelle, repaire de bandits est le symbole de la dégénérescence politique et morale. Une verrue infamante qu’il convient de rayer du paysage, en procédant à une vaste épuration présentée comme urgente et salutaire, afin d’effacer de la carte ce ghetto de pauvres et de « métèques ». Elle représente un refuge pour tous les persécutés dans l’entre-deux-guerres : antifascistes italiens, républicains espagnols, opposants allemands, Juifs apatrides, et enfin, un des foyers de la Résistance marseillaise pendant l’Occupation.

C’est à l’exploration de ce jeu de miroir complexe, se déployant sur un demi-siècle, que le visiteur de l’exposition sera invité à approcher la réalité de ces quartiers et ce qu’ils ont généré comme imaginaire, à comprendre le cheminement vers la destruction d’un quartier-symbole.

Entrée libre

LÀ OÙ IL Y A EU OPPRESSION, IL Y A EU RÉSISTANCE 1983 - 2023 LA MARCHE POUR L’ÉGALITÉ ET CONTRE LE RACISME

15 octobre 2023 - 10 mars 2024

Exposition organisée et conçue par le collectif Mémoires en marche

Rdv dans la Salle d'embarquement située à l'entrée du musée, coté Centre Bourse

Partis du quartier de la Cayolle et après avoir traversé plusieurs quartiers de Marseille jusqu’aux Flamants, quelques jeunes remplis d’espoir ont entamé une épopée improbable à travers toute la France pour arriver à rassembler plus de 100 000 personnes à Paris le 3 décembre 1983. L’émergence d’une deuxième génération post-coloniale prenait conscience des inégalités banalisées. Le climat de l’époque était celui de meurtres racistes, de ratonnades et de discriminations perpétrés dans toute la France.

Ce climat a-t-il changé 40 ans après ? L’égalité demandée à coups de pancartes, de slogans et de chansons, est elle une réalité ? Les discriminations et le racisme sont toujours présents voire renforcés.

Cette exposition se veut avant tout militante. Elle a deux objectifs principaux : donner les clefs de lecture, en apportant des informations jusque là connues des seuls initiés et permettre aux jeunes générations de mieux appréhender cette histoire collective qui a suscité tant d’espoir et de désillusions. Inscrire cette histoire « TAA’NOUS » dans le roman national est la raison d’être de cette exposition qui s’accompagne d’un programme de conférences, de films et de débats dans la cité phocéenne.

Cliquez ici pour découvrir la programmation autour de l'exposition !


Entrée libre

15 octobre 2023 - 10 mars 2024

Exposition organisée et conçue par le collectif Mémoires en marche

Rdv dans la Salle d'embarquement située à l'entrée du musée, coté Centre Bourse

Partis du quartier de la Cayolle et après avoir traversé plusieurs quartiers de Marseille jusqu’aux Flamants, quelques jeunes remplis d’espoir ont entamé une épopée improbable à travers toute la France pour arriver à rassembler plus de 100 000 personnes à Paris le 3 décembre 1983. L’émergence d’une deuxième génération post-coloniale prenait conscience des inégalités banalisées. Le climat de l’époque était celui de meurtres racistes, de ratonnades et de discriminations perpétrés dans toute la France.

Ce climat a-t-il changé 40 ans après ? L’égalité demandée à coups de pancartes, de slogans et de chansons, est elle une réalité ? Les discriminations et le racisme sont toujours présents voire renforcés.

Cette exposition se veut avant tout militante. Elle a deux objectifs principaux : donner les clefs de lecture, en apportant des informations jusque là connues des seuls initiés et permettre aux jeunes générations de mieux appréhender cette histoire collective qui a suscité tant d’espoir et de désillusions. Inscrire cette histoire « TAA’NOUS » dans le roman national est la raison d’être de cette exposition qui s’accompagne d’un programme de conférences, de films et de débats dans la cité phocéenne.

Cliquez ici pour découvrir la programmation autour de l'exposition !


Entrée libre

Trésors coupables, pillages archéologiques en France et dans le Bassin Méditerranéen

Du 16 décembre 2022 au 12 novembre 2023

L’exposition Trésors coupables. Pillages archéologiques en France et dans le bassin méditerranéen est labellisée Exposition d’intérêt national par le ministère de la Culture, elle est co-organisée par les Musées de Marseille et la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA) (Service Régional de l'Archéologie).
Elle est placée sous le patronage de l'UNESCO.

Si aujourd’hui l’archéologie génère des découvertes largement médiatisées et renouvelle constamment nos connaissances historiques, elle est aussi victime de la fascination qu’elle suscite. Tous les ans, enfreignant le Code du Patrimoine qui régit la pratique de l’archéologie en France, des trafiquants et "collectionneurs" captent plusieurs millions de biens culturels - de la préhistoire à l’époque contemporaine - au détriment de la connaissance et du partage avec le plus grand nombre de notre patrimoine commun. Ces recherches et commerces d’objets extraits du sol et sous les eaux sont des délits et sont tout l’inverse de ce qu’est l’archéologie. Car cette dernière, "science du passé", n’est pas, en effet, la recherche des objets enterrés ou sous les eaux mais celle du savoir enseveli pour le partager de manière désintéressée au plus grand nombre. Le pillage est, quant à lui, la prédation illégale des objets, dans un but de confiscation mercantile ou de jouissance individuelle, au détriment du savoir collectif. Les musées se sont emparés du sujet afin de sensibiliser les publics à ce fléau (exposition-dossier « Sculptures antiques de Libye et de Syrie. Lutter contre le trafic illicite de biens culturels », au Louvre en 2021 ; « Passé volé » au Musée d’Archéologie nationale qui s’est achevée le 29 août 2022 et « Trésors du fond des mers, un patrimoine archéologique en danger » présentée actuellement au musée départemental Arles antique).

Plus qu’un projet de délectation, cette exposition ambitionne de sensibiliser le public le plus large quant à l’ampleur de ce phénomène. Dans ce but, elle bénéficie d’un très fort concours du ministère de la Culture notamment par le biais de ses services régionaux archéologiques et du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, ainsi que, chose plus inhabituelle, de la coopération de services de douanes, de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale. Le département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France et l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

Forte de cet objectif et de ce riche réseau partenarial, cette exposition d’ambition citoyenne durera onze mois afin de pouvoir être inscrite dans la programmation annuelle des publics scolaires, étudiants et professionnels. Car le pillage archéologique ne concerne pas que le trafic organisé international des "antiquités de sang". Il débute le plus souvent par un geste anodin de la part de tout un chacun : le ramassage d’un objet au sol ou sous les eaux. L’exposition s’adressera donc à toute la population et délivrera les bonnes pratiques à adopter.

Durant l’année de l’exposition, de nombreux rendez-vous seront au programme, et seront annoncés sur le site du musée. Conférences, projections, visites commentées, visites coup de cœur, ateliers pour les familles... viendront compléter les thématiques abordées dans l’exposition.

Tarifs : Plein : 6€ / réduit : 3€

Du 16 décembre 2022 au 12 novembre 2023

L’exposition Trésors coupables. Pillages archéologiques en France et dans le bassin méditerranéen est labellisée Exposition d’intérêt national par le ministère de la Culture, elle est co-organisée par les Musées de Marseille et la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA) (Service Régional de l'Archéologie).
Elle est placée sous le patronage de l'UNESCO.

Si aujourd’hui l’archéologie génère des découvertes largement médiatisées et renouvelle constamment nos connaissances historiques, elle est aussi victime de la fascination qu’elle suscite. Tous les ans, enfreignant le Code du Patrimoine qui régit la pratique de l’archéologie en France, des trafiquants et "collectionneurs" captent plusieurs millions de biens culturels - de la préhistoire à l’époque contemporaine - au détriment de la connaissance et du partage avec le plus grand nombre de notre patrimoine commun. Ces recherches et commerces d’objets extraits du sol et sous les eaux sont des délits et sont tout l’inverse de ce qu’est l’archéologie. Car cette dernière, "science du passé", n’est pas, en effet, la recherche des objets enterrés ou sous les eaux mais celle du savoir enseveli pour le partager de manière désintéressée au plus grand nombre. Le pillage est, quant à lui, la prédation illégale des objets, dans un but de confiscation mercantile ou de jouissance individuelle, au détriment du savoir collectif. Les musées se sont emparés du sujet afin de sensibiliser les publics à ce fléau (exposition-dossier « Sculptures antiques de Libye et de Syrie. Lutter contre le trafic illicite de biens culturels », au Louvre en 2021 ; « Passé volé » au Musée d’Archéologie nationale qui s’est achevée le 29 août 2022 et « Trésors du fond des mers, un patrimoine archéologique en danger » présentée actuellement au musée départemental Arles antique).

Plus qu’un projet de délectation, cette exposition ambitionne de sensibiliser le public le plus large quant à l’ampleur de ce phénomène. Dans ce but, elle bénéficie d’un très fort concours du ministère de la Culture notamment par le biais de ses services régionaux archéologiques et du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, ainsi que, chose plus inhabituelle, de la coopération de services de douanes, de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale. Le département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France et l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

Forte de cet objectif et de ce riche réseau partenarial, cette exposition d’ambition citoyenne durera onze mois afin de pouvoir être inscrite dans la programmation annuelle des publics scolaires, étudiants et professionnels. Car le pillage archéologique ne concerne pas que le trafic organisé international des "antiquités de sang". Il débute le plus souvent par un geste anodin de la part de tout un chacun : le ramassage d’un objet au sol ou sous les eaux. L’exposition s’adressera donc à toute la population et délivrera les bonnes pratiques à adopter.

Durant l’année de l’exposition, de nombreux rendez-vous seront au programme, et seront annoncés sur le site du musée. Conférences, projections, visites commentées, visites coup de cœur, ateliers pour les familles... viendront compléter les thématiques abordées dans l’exposition.

Tarifs : Plein : 6€ / réduit : 3€

Rue des Musées / Musée de la Rue - Acte II : "Place à Prendre"

Depuis le 5 novembre 2022

Le projet Rue du Musée // Musée de la rue est né du traumatisme lié à l'effondrement des immeubles 63 et 65 de la rue d'Aubagne et de la crise humanitaire provoquée par les nombreux arrêtés de péril subis par la population du quartier de Noailles et ailleurs dans la ville, après le 5 novembre 2018. L'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne a constitué un bouleversement majeur et une rupture historique et biographique brutale de l'histoire collective et de milliers d'histoires individuelles. 

Après l'acte I « Prendre place » présenté au musée d'Histoire de Marseille depuis le 5 novembre 2021, l'acte II « Place à Prendre » marque le démarrage d'une collecte participative d'objets, de récits et d'œuvres d'habitant.es, voisin.es, délogé.es, enfants, collectifs, associations qui entreront au fonds patrimonial et citoyen constitué par Noailles Debout. Ce fonds sera valorisé et entretenu en partenariat avec le Musée d'Histoire de Marseille pour que l'Histoire se rappelle de l'histoire pour qu’elle ne se répète plus. Le 5 novembre, une journée entière est consacrée à l'évènement et sera constituée de plusieurs moments forts.

Déroulé de la journée du 5 novembre 2022 :
9h05 : hommage citoyen rendu aux victimes du 5 novembre (rue d’Aubagne), avec accueil autour d'un petit déjeuner à partager et début de la collecte participative.
10h30 : départ en cortège vers le Musée d'Histoire de Marseille
11h : Ouverture officielle de l'Acte II de la Rue des Musées, Musée de la rue : "Place à Prendre"
Exposition des objets et des récits collectés d'habitant.es, délogé.es, enfants, collectifs, associations et collecte participative dans le Musée d’Histoire. Dépôt d'objets et récits apportés par les citoyens jusque 17h !
Lecture par l'auteur Michel Couartou d'un extrait de sa pièce « Maire Ubu ou La complainte des délogés ».
12h : Oniroscope dans l'Auditorium du Musée d'Histoire de Marseille : Tuia et Arianna de l'Arbre des Yeux recueillent nos expériences du sommeil, nos rêves et les mettent en scène en direct grâce à la technique du cinéma d'objets ! Pour plus d'infos cliquez-ici
18h : Table-ronde « 4 ans après : où en est la lutte pour le logement digne ? » organisée par le Collectif du 5 Novembre, à la cantine de Coco Velten, suivie d’un apéro-concert.Pour plus d'infos cliquez-ici

 


 

Depuis le 5 novembre 2022

Le projet Rue du Musée // Musée de la rue est né du traumatisme lié à l'effondrement des immeubles 63 et 65 de la rue d'Aubagne et de la crise humanitaire provoquée par les nombreux arrêtés de péril subis par la population du quartier de Noailles et ailleurs dans la ville, après le 5 novembre 2018. L'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne a constitué un bouleversement majeur et une rupture historique et biographique brutale de l'histoire collective et de milliers d'histoires individuelles. 

Après l'acte I « Prendre place » présenté au musée d'Histoire de Marseille depuis le 5 novembre 2021, l'acte II « Place à Prendre » marque le démarrage d'une collecte participative d'objets, de récits et d'œuvres d'habitant.es, voisin.es, délogé.es, enfants, collectifs, associations qui entreront au fonds patrimonial et citoyen constitué par Noailles Debout. Ce fonds sera valorisé et entretenu en partenariat avec le Musée d'Histoire de Marseille pour que l'Histoire se rappelle de l'histoire pour qu’elle ne se répète plus. Le 5 novembre, une journée entière est consacrée à l'évènement et sera constituée de plusieurs moments forts.

Déroulé de la journée du 5 novembre 2022 :
9h05 : hommage citoyen rendu aux victimes du 5 novembre (rue d’Aubagne), avec accueil autour d'un petit déjeuner à partager et début de la collecte participative.
10h30 : départ en cortège vers le Musée d'Histoire de Marseille
11h : Ouverture officielle de l'Acte II de la Rue des Musées, Musée de la rue : "Place à Prendre"
Exposition des objets et des récits collectés d'habitant.es, délogé.es, enfants, collectifs, associations et collecte participative dans le Musée d’Histoire. Dépôt d'objets et récits apportés par les citoyens jusque 17h !
Lecture par l'auteur Michel Couartou d'un extrait de sa pièce « Maire Ubu ou La complainte des délogés ».
12h : Oniroscope dans l'Auditorium du Musée d'Histoire de Marseille : Tuia et Arianna de l'Arbre des Yeux recueillent nos expériences du sommeil, nos rêves et les mettent en scène en direct grâce à la technique du cinéma d'objets ! Pour plus d'infos cliquez-ici
18h : Table-ronde « 4 ans après : où en est la lutte pour le logement digne ? » organisée par le Collectif du 5 Novembre, à la cantine de Coco Velten, suivie d’un apéro-concert.Pour plus d'infos cliquez-ici

 


 

L'objet d'une rencontre

Du 16 septembre 2022 au 31 décembre 2022

Les Musées de Marseille poursuivent leur engagement d’une action culturelle en faveur des designers et des artisans d’art et s’associent à la Chambre de métiers et de l’artisanat de région PACA et à Marseille Design Méditerranée pour organiser un projet commun d’exposition alliant design et artisanat.

Cette exposition mettra en lumière le fruit d’une alliance des pratiques nées d’une fertilisation croisée entre designers et artisans. En résonance à « Objets migrateurs », exposition présentée au Centre de la Vieille Charité, « L’Objet d’une rencontre » présentera les œuvres nées de la collaboration de vingt binômes designer-artisan sur le thème de la transmission culturelle par la migration des objets, sous l’angle de l’influence esthétique et des usages, de la diversité et des échanges entre les cultures.

Inscrite dans le parcours permanent du Musée d’Histoire de Marseille, « L’Objet d’une rencontre » fera écho aux collections de cet établissement, constitutives pour une large part d’un patrimoine de l’ailleurs. Un ailleurs lointain dans le temps et l’espace, aujourd’hui fondement de notre culture commune. Designers et artisans vont à la rencontre des collections du MHM pour une exposition inédite d’œuvres à 4 mains qui reflèteront diversité de métiers, de matières et domaines d’expression.

Exposition co-produite par les Musées de Marseille, la Chambre de métiers et de l’artisanat de région PACA et Marseille Design Méditerranée.

Pour découvrir la programmation autour de l'exposition cliquez ici !

Du 16 septembre 2022 au 31 décembre 2022

Les Musées de Marseille poursuivent leur engagement d’une action culturelle en faveur des designers et des artisans d’art et s’associent à la Chambre de métiers et de l’artisanat de région PACA et à Marseille Design Méditerranée pour organiser un projet commun d’exposition alliant design et artisanat.

Cette exposition mettra en lumière le fruit d’une alliance des pratiques nées d’une fertilisation croisée entre designers et artisans. En résonance à « Objets migrateurs », exposition présentée au Centre de la Vieille Charité, « L’Objet d’une rencontre » présentera les œuvres nées de la collaboration de vingt binômes designer-artisan sur le thème de la transmission culturelle par la migration des objets, sous l’angle de l’influence esthétique et des usages, de la diversité et des échanges entre les cultures.

Inscrite dans le parcours permanent du Musée d’Histoire de Marseille, « L’Objet d’une rencontre » fera écho aux collections de cet établissement, constitutives pour une large part d’un patrimoine de l’ailleurs. Un ailleurs lointain dans le temps et l’espace, aujourd’hui fondement de notre culture commune. Designers et artisans vont à la rencontre des collections du MHM pour une exposition inédite d’œuvres à 4 mains qui reflèteront diversité de métiers, de matières et domaines d’expression.

Exposition co-produite par les Musées de Marseille, la Chambre de métiers et de l’artisanat de région PACA et Marseille Design Méditerranée.

Pour découvrir la programmation autour de l'exposition cliquez ici !

D'un port à l'autre. Voyage en Méditerranée romaine entre Arles et Rome 

À partir du 1er avril 2022

Sur le site archéologique du Port antique de Marseille
Cette exposition-dossier met en valeur les recherches actuellement menées par des archéologues dans deux ports les plus importants de Méditerranée occidentale à l’époque romaine : le complexe portuaire de Rome (Ostie/Portus) et celui de Marseille-Arles (Camargue, Fos-sur-Mer et port antique de Marseille).  Elle évoque l’activité maritime et commerciale de ces immenses lieux d’échange et de stockage pendant l’Antiquité. 

L'exposition s'inscrit dans le programme FOsPHORA (Fos Ostia Portus : Harbours of Roman Antiquity) porté par le Centre Camille Jullian d'Aix en Provence (AMU, CNRS). Projet lauréat de la fondation A*Midex « Méditerranée 2018 »
 
La version complète de l’exposition est visible :
> Au Musée départemental Arles antique – du 2 avril au 29 mai 2022
> Au Museo delle Navi de Fiumicino (Rome) – du  7 octobre au 31 décembre 2022

Gratuit. Sans réservation

À partir du 1er avril 2022

Sur le site archéologique du Port antique de Marseille
Cette exposition-dossier met en valeur les recherches actuellement menées par des archéologues dans deux ports les plus importants de Méditerranée occidentale à l’époque romaine : le complexe portuaire de Rome (Ostie/Portus) et celui de Marseille-Arles (Camargue, Fos-sur-Mer et port antique de Marseille).  Elle évoque l’activité maritime et commerciale de ces immenses lieux d’échange et de stockage pendant l’Antiquité. 

L'exposition s'inscrit dans le programme FOsPHORA (Fos Ostia Portus : Harbours of Roman Antiquity) porté par le Centre Camille Jullian d'Aix en Provence (AMU, CNRS). Projet lauréat de la fondation A*Midex « Méditerranée 2018 »
 
La version complète de l’exposition est visible :
> Au Musée départemental Arles antique – du 2 avril au 29 mai 2022
> Au Museo delle Navi de Fiumicino (Rome) – du  7 octobre au 31 décembre 2022

Gratuit. Sans réservation

LA MARSEILLAISE

Du 18 mars au 3 juillet 2022

Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre trois institutions. Déjà présentée au Musée de la Révolution française – Domaine de Vizille du 25 juin au 4 octobre 2021, puis au musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg du 5 novembre 2021 au 20 février 2022, elle prendra place au Musée d’Histoire de Marseille du 18 mars au 3 juillet 2022.

Le Chant de guerre pour l'Armée du Rhin est composé en 1792 par Claude-Joseph Rouget de Lisle à Strasbourg. Il accompagne les 500 volontaires du bataillon marseillais en route vers Paris et deviendra Hymne des Marseillais puis La Marseillaise. Il est adopté comme hymne national en 1879, sous la IIIe République, après avoir connu des périodes fastes et des interdictions.

Dans ces trois contextes, l’exposition adopte une scénographie différente sur la base de thématiques communes : genèse et chant de guerre, symbole révolutionnaire et hymne national, à l’aide de nombreux objets et ressources communes. Ces différents thèmes sont traités chronologiquement. Le chant de guerre de 1792 à 1870 ; le symbole révolutionnaire de 1792 à nos jours ; l’hymne national de 1880 à nos jours. Deux de ces sections (chant révolutionnaire et hymne national) se poursuivent par une dimension internationale. Chaque section est dotée d’un espace d’écoute sonore, permettant de découvrir des extraits musicaux.

Sa visée est de donner à réfléchir au contexte dans lequel La Marseillaise est née, mais aussi à son succès immédiat en France et dans le monde, ainsi qu’à son importance comme symbole révolutionnaire et comme source d’inspiration d’autres hymnes nationaux.

Journée portes ouvertes gratuite le vendredi 18 mars

Tarifs : plein 6€ – réduit 3€

 

AUTOUR DE L’EXPOSITION LA MARSEILLAISE

De mars à juillet 2022, de nombreux rendez-vous sont au programme : conférences, projections, visites commentées, visites coup de cœur, ateliers pour les familles, concerts, spectacle théâtral et installation sonore... viennent compléter les thématiques abordées dans l’exposition.

Ces activités auront lieu sous réserve et dans le cadre des réglementations édictées à l'occasion de la pandémie de Covid-19.

D’autres rendez-vous viendront compléter ceux présentés ci-dessous

  • CONFÉRENCES

Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles. Dans le cadre des Mardis de l’histoire

- Mardi 22 mars 2022 à 18h : La naissance du chant de La Marseillaise

Par Monique Fuchs, Conservateur en chef du patrimoine, Musée Historique de Strasbourg

- Mardi 26 avril à 18h : La Marseillaise dans tous ses éclats

par Stéphane Kronenberger, Historien de l'époque contemporaine à l'Université Côte d'Azur et membre de l’Unité de Recherche Migrations et Société (Urmis).

- Mardi 10 mai 2022 à 18h : De Berlioz aux Beatles. La Marseillaise dans les répertoires musicaux des XIXe et XXe siècles

par Mathieu Schneider, Maître de conférence en musicologie, Vice-président de l'Université de Strasbourg

- Mardi 31 mai à 18h : La Marseillaise, un chant pour la liberté en France et dans le monde

Par Patrice Gueniffey, historien, Directeur de recherche à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) et Walter Bruyère-Ostells, Professeur d’Histoire contemporaine à Sciences Po Aix et Directeur scientifique du Service Historique de la Défense

- Mardi 7 juin 2022 à 18h : La Marseillaise et les Beaux-Arts au XIXe siècle

Par Alain Chevalier, Directeur du musée de la Révolution française, domaine départemental de Vizille

 

  • VISITES COMMENTÉES DE L’EXPOSITION

Tarifs : Adulte billet d’entrée à l’exposition (6 €/3 €) + 3 € (visite guidée) / De 12 à 18 ans : 1,50 € / Moins de 12 ans : gratuit.

Sur réservation au 04 91 55 36 00 / musee-histoire@marseille.fr

- Mercredis 23 mars, 6, 27 avril, 11, 25 mai, 8 et 22 juin 2022 de 12h30 à 13h30

- Samedis 26 mars, 23 avril, 28 mai et 25 juin à 14h

 

  • VISITES COUP DE CŒUR

Adulte billet d’entrée à l’exposition (6 €/3 €) / De 12 à 18 ans : 1,50 € / Moins de 12 ans : gratuit.

Sur réservation au 04 91 55 36 00 / musee-histoire@marseille.fr

- Mardi 22 mars 2022 à 15h

Par Monique Fuchs, Conservateur en chef du patrimoine, Musée Historique de Strasbourg et membre du comité scientifique de l’exposition La Marseillaise

- Mardi 26 avril 2022 de 12h30 à 13h30 (sous réserve)

Par Stéphane Kronenberger, Historien de l'époque contemporaine à l'Université Côte d'Azur et membre de l’Unité de Recherche Migrations et Société (Urmis).

- Mardi 31 mai à 15h

Par Patrice Gueniffey, historien, Directeur de recherche à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)

- Mardi 7 juin 2022 de 12h30 à 13h30 

Par Alain Chevalier, Directeur du musée de la Révolution française, domaine départemental de Vizille

 

  • VISITES ANIMÉES EN FAMILLE

Tarifs : Enfant : 4€ / adulte : activité gratuite + droit d’entrée à l'exposition (6€ / 3€) - Sur réservation au 04 91 55 36 00 / musee-histoire@marseille.fr

- Mercredis 30 mars, 27 avril, 4 mai, 1er, 15 et 29 juin 2022 de 16h à 17h30 : Le jeu de l’oie de la Révolution

Enfants à partir de 8 ans accompagnés d’un adulte

Après la visite de l’exposition, venez participer à une partie de jeu de l’oie, où chaque case correspond à un évènement majeur de la Révolution française. Les grandes étapes de la Révolution et de l’histoire du chant de La Marseillaise n’auront plus de secrets pour vous.

 

  • BALADES URBAINES : Bleu, blanc, rouge et les autres...

Gratuit sur réservation obligatoire au 04 91 55 36 00 – musee-histoire@marseille.fr. Prévoir de l'eau et des chaussures adaptés.

Par Nathalie Cazals, anthropologue
Plus d'informations sur www.nexperiences.com

La trilogie bleu, blanc, rouge déclinée en 3 parcours pour regarder la ville par le prisme de la symbolique des couleurs, des faits historiques, des objets et des lieux rattachés à chacune d’elles et ainsi naviguer de manière créative et ludique à travers les siècles. Ces parcours seront suivis de 2 autres balades «bleu, blanc, rouge et les autres » pour ceux qui aiment sortir des cadres et prendre des chemins de traverses aux couleurs débordantes de diversité ; pour aussi inclure les sources multiples qui composent notre patrimoine historique.

- Samedi 26 mars de 14h à 16h30 : Bleu

- Samedi 9 avril de 14h à 16h30 : Blanc

- Samedi 7 mai de 14h à 16h30 : Rouge

- Samedi 4 juin de 9H30 à 12H et mercredi 29 juin de 14h à 17H : Bleu, blanc, rouge et les autres

Avec la complicité du Bureau des Guides du GR2013

  • PROJECTIONS

Événement gratuit. Sans réservation dans la limite des places disponibles.

- Samedi 19 mars 2022 à 15h : Avant-première du film La Marseillaise remix de Vassili Silovic

(Documentaire, France, 2021, 52 min)

En présence du réalisateur et des producteurs du film. Coproduction France Télévisions / Zadig Productions
Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles

- Mardi 12 juillet à 21h45 : Cinéma en plein air : La Marseillaise de Jean Renoir

(Site archéologique du Port antique)

(Fiction, France, 1938, 130 mn)

Dans le cadre du 27e ciné plein-air Marseille
 

  • THÉÂTRE

Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles

- Samedi 30 avril à 15h : La Marseillaise en bref

Par le collectif Manifeste Rien

En 1881, à Marseille, lors du retour des troupes coloniales, des travailleurs d'origine italienne ayant sifflé La Marseillaise sont pourchassés par la population. Bilan : trois morts. Quelle sera l'issue du procès quand certains journalistes affirment que ces immigrés forment une « nation dans la nation et qu'ils refusent de s'intégrer » ? Un comédien mène l'enquête...

D'après les recherches historiques de Gérard Noiriel et Michelle Zancarini-Fournel / Texte et mise en scène : Jeremy Beschon / Comédien : Olivier Boudrand / Lumières : Jean Louis Floro et Fabrice Giovansili.

Durée du spectacle : 40 minutes

 

  • CONCERTS

Événement gratuit sur inscription : www.marseilleconcerts.com - Renseignements au : 06 31 90 54 85

- Samedi 21 mai à 19h : Muséiques #9  - Il était une fois la révolution (Site archéologique du Port antique)

Une proposition Marseille Concerts, en partenariat avec le Musée d’Histoire de Marseille, les Musées de la Ville de Marseille et la Ville de Marseille.

Marseille Concerts donne carte blanche au pianiste et compositeur Nicolas Mazmanian. Multi-récompensé, il est l’auteur de nombreuses œuvres symphoniques et instrumentales. Il revisitera pour vous avec sa fougue et son jeu poétique les chants célèbres des révoltes et des révolutions.

- Samedi 4 juin à 18h30 : La Marseillante

Concert gratuit dans la limite des places disponibles. Sans réservation. 

(Hors les murs : Théâtre Silvain – chemin du pont – 13007 Marseille)

Ce concert donnera à entendre une création musicale d’Alexandros Markeas, compositeur et de Pierre Senges, écrivain, conçue à l’occasion de l’exposition La Marseillaise. Plus de 300 participants amateurs sur le plateau encadrés par des musiciens professionnels comme Vincent Beer-Demander, Raphaël Imbert, ou l’ensemble Cbarré vous feront redécouvrir cet hymne national revisité.

- Dimanches 20 février, 6 mars , 10 avril et 15 mai de 10h à 17h30 : Ateliers Les Voix de la Canebière
Gratuit sur réservation : http://www.prodigart.org/lamarseillaise/

En amont du concert du 4 juin, venez participer aux ateliers de préparation de La Marseillante, animés par la chanteuse et chef de chœur Anne Périssé dit Préchacq .

- Samedis 9 avril à 16h et 14 mai à 20h et mardi 21 juin à 19h : Scènes ouvertes autour de la thématique de La Marseillaise
Accès gratuit dans la limite des places disponibles, programme détaillé à venir :  www.prodigart.org 

En parallèle de l’exposition La Marseillaise Prodig’Art proposera 3 temps de scènes ouvertes qui permettront d’aborder la question de l’hymne à travers 3 esthétiques différentes : classique, urbaine et jazz.

- Mardi 21 juin à 20h : La musique romantique ou l’esprit de l’hymne

Accès gratuit dans la limite des places disponibles. 

Par L’Armée des Romantiques

Violon : Girolamo Bottiglieri  - Violoncelle : Emmanuel Balssa  - Piano Erard : Rémy Cardinale 

L’Armée des Romantiques propose de faire entendre lors d’un concert quelques extraits de cette musique révolutionnaire qui exalte le sentiment d’indépendance des peuples : 

- Schumann : Pièces dans un style Populaire pour violoncelle et piano et le Final du premier Trio pour violon, violoncelle et piano
- Mendelssohn : Premier mouvement de la Deuxième sonate pour violoncelle et piano. Brahms : Scherzo « FAE » pour violon et Piano et le premier mouvement du troisième trio de Brahms
- Saint-Saëns : mouvement lent de la Première sonate pour violoncelle et piano. 

 

  • INSTALLATION SONORE INTERACTIVE

(Hors les murs : GMEM — Centre national de création musicale – studio pédagogique - Friche de la Belle de mai – 41, rue Jobin – 13003 Marseille)

- Les 7, 8, 11, 12, 13, 14 et 15 mai 2022 de 14h à 19h : La Marseillaise en mouvement
Entrée libre. Renseignements : www.gmem.org

- Vernissage le 6 mai à 18h

Par Tom Mays, direction artistique et composition (mouvement 1) et Abla Alaoui, Jad El Khechen, Finbar Hosie, Alonso Huerta, Ganghyuk Lee et Rémy Ternisien (composition mouvements 2 à 7)

La Marseillaise en mouvement est une installation sonore interactive qui capte les déplacements et les gestes des visiteurs pour les traduire en son, leur laissant explorer et reconstruire seul ou collectivement des mondes sonores inspirés de l’hymne national La Marseillaise.

Dans le cadre du festival Propagations programmé du 5 au 15 mai 2022 par le GMEM — Centre national de création musicale

Co-production : Les Musées de Strasbourg (Musée Historique et Musée d’Art Moderne et Contemporaine), le GMEM – Centre National de création musicale de Marseille et le Musée d’Histoire de Marseille

 

  • DANSE

- Dimanche 17 avril à 11h30 et 15h : Coup de ballet dans les musées
(Site archéologique du Port antique). Entrée libre
Suite à la confrontation avec les oeuvres de l’exposition La Marseillaise présentée au Musée d’Histoire de Marseille et au Musée d’art contemporain de Strasbourg et à l’occasion d’un stage de danse encadré par le Ballet Danse Physique Contemporaine et son directeur, l’artiste David LLari, une vingtaine de jeunes Marseillais et Strasbourgeois ont créé une pièce chorégraphique que nous vous invitons à découvrir dans l’écrin du site archéologique du Port antique.
Coup de ballet dans les musées est un projet éducatif, artistique et culturel porté par le Ballet Danse Physique Contemporaine, les Musées de la Ville de Marseille, les Musées de la Ville de Strasbourg et le Clark Art Institute de Williamstown (dans le cadre du réseau de musées Français et Nords-Américains FRAME – FRench American Museum Exchange)

 

Du 18 mars au 3 juillet 2022

Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre trois institutions. Déjà présentée au Musée de la Révolution française – Domaine de Vizille du 25 juin au 4 octobre 2021, puis au musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg du 5 novembre 2021 au 20 février 2022, elle prendra place au Musée d’Histoire de Marseille du 18 mars au 3 juillet 2022.

Le Chant de guerre pour l'Armée du Rhin est composé en 1792 par Claude-Joseph Rouget de Lisle à Strasbourg. Il accompagne les 500 volontaires du bataillon marseillais en route vers Paris et deviendra Hymne des Marseillais puis La Marseillaise. Il est adopté comme hymne national en 1879, sous la IIIe République, après avoir connu des périodes fastes et des interdictions.

Dans ces trois contextes, l’exposition adopte une scénographie différente sur la base de thématiques communes : genèse et chant de guerre, symbole révolutionnaire et hymne national, à l’aide de nombreux objets et ressources communes. Ces différents thèmes sont traités chronologiquement. Le chant de guerre de 1792 à 1870 ; le symbole révolutionnaire de 1792 à nos jours ; l’hymne national de 1880 à nos jours. Deux de ces sections (chant révolutionnaire et hymne national) se poursuivent par une dimension internationale. Chaque section est dotée d’un espace d’écoute sonore, permettant de découvrir des extraits musicaux.

Sa visée est de donner à réfléchir au contexte dans lequel La Marseillaise est née, mais aussi à son succès immédiat en France et dans le monde, ainsi qu’à son importance comme symbole révolutionnaire et comme source d’inspiration d’autres hymnes nationaux.

Journée portes ouvertes gratuite le vendredi 18 mars

Tarifs : plein 6€ – réduit 3€

 

AUTOUR DE L’EXPOSITION LA MARSEILLAISE

De mars à juillet 2022, de nombreux rendez-vous sont au programme : conférences, projections, visites commentées, visites coup de cœur, ateliers pour les familles, concerts, spectacle théâtral et installation sonore... viennent compléter les thématiques abordées dans l’exposition.

Ces activités auront lieu sous réserve et dans le cadre des réglementations édictées à l'occasion de la pandémie de Covid-19.

D’autres rendez-vous viendront compléter ceux présentés ci-dessous

  • CONFÉRENCES

Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles. Dans le cadre des Mardis de l’histoire

- Mardi 22 mars 2022 à 18h : La naissance du chant de La Marseillaise

Par Monique Fuchs, Conservateur en chef du patrimoine, Musée Historique de Strasbourg

- Mardi 26 avril à 18h : La Marseillaise dans tous ses éclats

par Stéphane Kronenberger, Historien de l'époque contemporaine à l'Université Côte d'Azur et membre de l’Unité de Recherche Migrations et Société (Urmis).

- Mardi 10 mai 2022 à 18h : De Berlioz aux Beatles. La Marseillaise dans les répertoires musicaux des XIXe et XXe siècles

par Mathieu Schneider, Maître de conférence en musicologie, Vice-président de l'Université de Strasbourg

- Mardi 31 mai à 18h : La Marseillaise, un chant pour la liberté en France et dans le monde

Par Patrice Gueniffey, historien, Directeur de recherche à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) et Walter Bruyère-Ostells, Professeur d’Histoire contemporaine à Sciences Po Aix et Directeur scientifique du Service Historique de la Défense

- Mardi 7 juin 2022 à 18h : La Marseillaise et les Beaux-Arts au XIXe siècle

Par Alain Chevalier, Directeur du musée de la Révolution française, domaine départemental de Vizille

 

  • VISITES COMMENTÉES DE L’EXPOSITION

Tarifs : Adulte billet d’entrée à l’exposition (6 €/3 €) + 3 € (visite guidée) / De 12 à 18 ans : 1,50 € / Moins de 12 ans : gratuit.

Sur réservation au 04 91 55 36 00 / musee-histoire@marseille.fr

- Mercredis 23 mars, 6, 27 avril, 11, 25 mai, 8 et 22 juin 2022 de 12h30 à 13h30

- Samedis 26 mars, 23 avril, 28 mai et 25 juin à 14h

 

  • VISITES COUP DE CŒUR

Adulte billet d’entrée à l’exposition (6 €/3 €) / De 12 à 18 ans : 1,50 € / Moins de 12 ans : gratuit.

Sur réservation au 04 91 55 36 00 / musee-histoire@marseille.fr

- Mardi 22 mars 2022 à 15h

Par Monique Fuchs, Conservateur en chef du patrimoine, Musée Historique de Strasbourg et membre du comité scientifique de l’exposition La Marseillaise

- Mardi 26 avril 2022 de 12h30 à 13h30 (sous réserve)

Par Stéphane Kronenberger, Historien de l'époque contemporaine à l'Université Côte d'Azur et membre de l’Unité de Recherche Migrations et Société (Urmis).

- Mardi 31 mai à 15h

Par Patrice Gueniffey, historien, Directeur de recherche à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)

- Mardi 7 juin 2022 de 12h30 à 13h30 

Par Alain Chevalier, Directeur du musée de la Révolution française, domaine départemental de Vizille

 

  • VISITES ANIMÉES EN FAMILLE

Tarifs : Enfant : 4€ / adulte : activité gratuite + droit d’entrée à l'exposition (6€ / 3€) - Sur réservation au 04 91 55 36 00 / musee-histoire@marseille.fr

- Mercredis 30 mars, 27 avril, 4 mai, 1er, 15 et 29 juin 2022 de 16h à 17h30 : Le jeu de l’oie de la Révolution

Enfants à partir de 8 ans accompagnés d’un adulte

Après la visite de l’exposition, venez participer à une partie de jeu de l’oie, où chaque case correspond à un évènement majeur de la Révolution française. Les grandes étapes de la Révolution et de l’histoire du chant de La Marseillaise n’auront plus de secrets pour vous.

 

  • BALADES URBAINES : Bleu, blanc, rouge et les autres...

Gratuit sur réservation obligatoire au 04 91 55 36 00 – musee-histoire@marseille.fr. Prévoir de l'eau et des chaussures adaptés.

Par Nathalie Cazals, anthropologue
Plus d'informations sur www.nexperiences.com

La trilogie bleu, blanc, rouge déclinée en 3 parcours pour regarder la ville par le prisme de la symbolique des couleurs, des faits historiques, des objets et des lieux rattachés à chacune d’elles et ainsi naviguer de manière créative et ludique à travers les siècles. Ces parcours seront suivis de 2 autres balades «bleu, blanc, rouge et les autres » pour ceux qui aiment sortir des cadres et prendre des chemins de traverses aux couleurs débordantes de diversité ; pour aussi inclure les sources multiples qui composent notre patrimoine historique.

- Samedi 26 mars de 14h à 16h30 : Bleu

- Samedi 9 avril de 14h à 16h30 : Blanc

- Samedi 7 mai de 14h à 16h30 : Rouge

- Samedi 4 juin de 9H30 à 12H et mercredi 29 juin de 14h à 17H : Bleu, blanc, rouge et les autres

Avec la complicité du Bureau des Guides du GR2013

  • PROJECTIONS

Événement gratuit. Sans réservation dans la limite des places disponibles.

- Samedi 19 mars 2022 à 15h : Avant-première du film La Marseillaise remix de Vassili Silovic

(Documentaire, France, 2021, 52 min)

En présence du réalisateur et des producteurs du film. Coproduction France Télévisions / Zadig Productions
Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles

- Mardi 12 juillet à 21h45 : Cinéma en plein air : La Marseillaise de Jean Renoir

(Site archéologique du Port antique)

(Fiction, France, 1938, 130 mn)

Dans le cadre du 27e ciné plein-air Marseille
 

  • THÉÂTRE

Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles

- Samedi 30 avril à 15h : La Marseillaise en bref

Par le collectif Manifeste Rien

En 1881, à Marseille, lors du retour des troupes coloniales, des travailleurs d'origine italienne ayant sifflé La Marseillaise sont pourchassés par la population. Bilan : trois morts. Quelle sera l'issue du procès quand certains journalistes affirment que ces immigrés forment une « nation dans la nation et qu'ils refusent de s'intégrer » ? Un comédien mène l'enquête...

D'après les recherches historiques de Gérard Noiriel et Michelle Zancarini-Fournel / Texte et mise en scène : Jeremy Beschon / Comédien : Olivier Boudrand / Lumières : Jean Louis Floro et Fabrice Giovansili.

Durée du spectacle : 40 minutes

 

  • CONCERTS

Événement gratuit sur inscription : www.marseilleconcerts.com - Renseignements au : 06 31 90 54 85

- Samedi 21 mai à 19h : Muséiques #9  - Il était une fois la révolution (Site archéologique du Port antique)

Une proposition Marseille Concerts, en partenariat avec le Musée d’Histoire de Marseille, les Musées de la Ville de Marseille et la Ville de Marseille.

Marseille Concerts donne carte blanche au pianiste et compositeur Nicolas Mazmanian. Multi-récompensé, il est l’auteur de nombreuses œuvres symphoniques et instrumentales. Il revisitera pour vous avec sa fougue et son jeu poétique les chants célèbres des révoltes et des révolutions.

- Samedi 4 juin à 18h30 : La Marseillante

Concert gratuit dans la limite des places disponibles. Sans réservation. 

(Hors les murs : Théâtre Silvain – chemin du pont – 13007 Marseille)

Ce concert donnera à entendre une création musicale d’Alexandros Markeas, compositeur et de Pierre Senges, écrivain, conçue à l’occasion de l’exposition La Marseillaise. Plus de 300 participants amateurs sur le plateau encadrés par des musiciens professionnels comme Vincent Beer-Demander, Raphaël Imbert, ou l’ensemble Cbarré vous feront redécouvrir cet hymne national revisité.

- Dimanches 20 février, 6 mars , 10 avril et 15 mai de 10h à 17h30 : Ateliers Les Voix de la Canebière
Gratuit sur réservation : http://www.prodigart.org/lamarseillaise/

En amont du concert du 4 juin, venez participer aux ateliers de préparation de La Marseillante, animés par la chanteuse et chef de chœur Anne Périssé dit Préchacq .

- Samedis 9 avril à 16h et 14 mai à 20h et mardi 21 juin à 19h : Scènes ouvertes autour de la thématique de La Marseillaise
Accès gratuit dans la limite des places disponibles, programme détaillé à venir :  www.prodigart.org 

En parallèle de l’exposition La Marseillaise Prodig’Art proposera 3 temps de scènes ouvertes qui permettront d’aborder la question de l’hymne à travers 3 esthétiques différentes : classique, urbaine et jazz.

- Mardi 21 juin à 20h : La musique romantique ou l’esprit de l’hymne

Accès gratuit dans la limite des places disponibles. 

Par L’Armée des Romantiques

Violon : Girolamo Bottiglieri  - Violoncelle : Emmanuel Balssa  - Piano Erard : Rémy Cardinale 

L’Armée des Romantiques propose de faire entendre lors d’un concert quelques extraits de cette musique révolutionnaire qui exalte le sentiment d’indépendance des peuples : 

- Schumann : Pièces dans un style Populaire pour violoncelle et piano et le Final du premier Trio pour violon, violoncelle et piano
- Mendelssohn : Premier mouvement de la Deuxième sonate pour violoncelle et piano. Brahms : Scherzo « FAE » pour violon et Piano et le premier mouvement du troisième trio de Brahms
- Saint-Saëns : mouvement lent de la Première sonate pour violoncelle et piano. 

 

  • INSTALLATION SONORE INTERACTIVE

(Hors les murs : GMEM — Centre national de création musicale – studio pédagogique - Friche de la Belle de mai – 41, rue Jobin – 13003 Marseille)

- Les 7, 8, 11, 12, 13, 14 et 15 mai 2022 de 14h à 19h : La Marseillaise en mouvement
Entrée libre. Renseignements : www.gmem.org

- Vernissage le 6 mai à 18h

Par Tom Mays, direction artistique et composition (mouvement 1) et Abla Alaoui, Jad El Khechen, Finbar Hosie, Alonso Huerta, Ganghyuk Lee et Rémy Ternisien (composition mouvements 2 à 7)

La Marseillaise en mouvement est une installation sonore interactive qui capte les déplacements et les gestes des visiteurs pour les traduire en son, leur laissant explorer et reconstruire seul ou collectivement des mondes sonores inspirés de l’hymne national La Marseillaise.

Dans le cadre du festival Propagations programmé du 5 au 15 mai 2022 par le GMEM — Centre national de création musicale

Co-production : Les Musées de Strasbourg (Musée Historique et Musée d’Art Moderne et Contemporaine), le GMEM – Centre National de création musicale de Marseille et le Musée d’Histoire de Marseille

 

  • DANSE

- Dimanche 17 avril à 11h30 et 15h : Coup de ballet dans les musées
(Site archéologique du Port antique). Entrée libre
Suite à la confrontation avec les oeuvres de l’exposition La Marseillaise présentée au Musée d’Histoire de Marseille et au Musée d’art contemporain de Strasbourg et à l’occasion d’un stage de danse encadré par le Ballet Danse Physique Contemporaine et son directeur, l’artiste David LLari, une vingtaine de jeunes Marseillais et Strasbourgeois ont créé une pièce chorégraphique que nous vous invitons à découvrir dans l’écrin du site archéologique du Port antique.
Coup de ballet dans les musées est un projet éducatif, artistique et culturel porté par le Ballet Danse Physique Contemporaine, les Musées de la Ville de Marseille, les Musées de la Ville de Strasbourg et le Clark Art Institute de Williamstown (dans le cadre du réseau de musées Français et Nords-Américains FRAME – FRench American Museum Exchange)

 

Résistants, une génération oubliée

A partir du 9 décembre 2021

Le Mémorial des déportations inaugure le 9 décembre au sein de son parcours semi-permanent deux nouvelles créations mémorielles et artistiques sur la Résistance à l’occupant nazi et au gouvernement de Vichy mais aussi à l’enfer du système concentrationnaire  : une Exposition Résistants, une génération oubliée, une création audiovisuelle artistique immersive, Résister.

 

Faire acte de résistance dès 1940 quand on a 20 ans et accepter de prendre tous les risques au péril de sa vie nous invitent à nous interroger sur leur motivation, leur attitude face au danger, aux souffrances physiques et morales infligées par leurs tortionnaires.

Ces deux productions mémorielles et artistiques ont été conçues à partir d’une série photographique et audiovisuelle imaginée et réalisée en 2011 par Sand Arty, Auteure-Photographe. Grâce à l’aide de l’ONACVG de Marseille (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) et de l’AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation), l’auteure a pu retrouver quelques résistants, presque centenaires et résidents alors dans la région marseillaise, qui ont contribué à libérer notre pays de l’occupation allemande dans les années 1940.

Accès libre au mémorial des déportations.

 

A partir du 9 décembre 2021

Le Mémorial des déportations inaugure le 9 décembre au sein de son parcours semi-permanent deux nouvelles créations mémorielles et artistiques sur la Résistance à l’occupant nazi et au gouvernement de Vichy mais aussi à l’enfer du système concentrationnaire  : une Exposition Résistants, une génération oubliée, une création audiovisuelle artistique immersive, Résister.

 

Faire acte de résistance dès 1940 quand on a 20 ans et accepter de prendre tous les risques au péril de sa vie nous invitent à nous interroger sur leur motivation, leur attitude face au danger, aux souffrances physiques et morales infligées par leurs tortionnaires.

Ces deux productions mémorielles et artistiques ont été conçues à partir d’une série photographique et audiovisuelle imaginée et réalisée en 2011 par Sand Arty, Auteure-Photographe. Grâce à l’aide de l’ONACVG de Marseille (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) et de l’AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation), l’auteure a pu retrouver quelques résistants, presque centenaires et résidents alors dans la région marseillaise, qui ont contribué à libérer notre pays de l’occupation allemande dans les années 1940.

Accès libre au mémorial des déportations.

 

Exposition : Rue des Musées / Musée de la Rue Prendre place, acte I

A partir du 5 novembre 2021

En partenariat avec l’association Noailles Debout et la coopérative Hôtel du Nord.

Le 5 novembre 2018, les immeubles 63 et 65 de la rue d’Aubagne dans le quartier de Noailles s’effondraient, emportant des vies et des mémoires.

Dans le fracas et le désordre qui ont suivi cet épisode dramatique et singulier de la vie d’une ville, des habitant.es ont veillé, se sont entraidé.es, réconforté.es. Ils se sont aussi questionné.es et organisé.es pour "prendre place » dans ce grand vide laissé par les effondrements, en commençant par se rappeler que cet événement brutal s'inscrit dans l'histoire de ce quartier populaire, ancien, hôte d’une diversité culturelle et témoin d'une certaine gestion urbaine.

C'est l'histoire d'une place à prendre dans la ville. C'est une proposition participative et évolutive basée sur la réparation et la valorisation de la mémoire. C'est un processus qui vise à inscrire cette place dans l’Histoire collective. Ce sont des habitant.es qui interpellent le Musée sur la nécessité de faire une place à leurs mémoires. Lancement du premier acte d'une manifestation au long cours.

Entrée libre en séquence 13

 

Contexte général

Le Musée d’Histoire de Marseille organise depuis plusieurs années des expositions temporaires, des rencontres, des collectes et des projets de recherche participatives permettant d’appréhender la transmission de l’histoire et de la mémoire dans divers quartiers populaires de Marseille : Le cœur d’une ville, urbanisme et patrimoine à Marseille et Le quartier auto-construit Chieusse-Pasteur à l’Estaque en 2015 ou, plus récemment, les Mémoires du quartier de la Cayolle  (2019).

 

Le 5 novembre 2018

Le drame des effondrements des immeubles des 63 et 65 de la rue d’Aubagne, le 5 novembre 2018, est un événement qui marquera à jamais l'histoire de la ville et la mémoire des habitants de Noailles, quartier du cœur historique de Marseille. Cette catastrophe a constitué un événement traumatique d’une ampleur collective mettant en exergue la crise humanitaire que vivent les habitants de logements indignes marseillais.

Parmi les très nombreuses initiatives citoyennes qui sont nées en réaction et en réponse à ce traumatisme, il en est une qui a rapidement concerné le Musée d’Histoire de Marseille. Il s’agit du projet « Rue du Musée / Musée de la rue » porté par l’Association  Noailles Debout ! qui développe depuis les effondrements du 5 novembre 2018 une démarche visant à interroger la place et le rôle des habitants dans la construction de leur ville : dynamique citoyenne, baptême populaire de la place du 5-Novembre, expositions, publications, collectes, animations urbaines etc.

 

Origine de la démarche

Lors des Journées Européennes du Patrimoine de septembre 2019,  Noailles Debout ! a constitué de façon participative une collection d’objets et de récits cathartiques comme réponse résiliente à cette catastrophe et ses conséquences. À l’issue d’une exposition de plein air, dans la bien nommée « Rue du musée », l'un de ces objets a été élu par l’assistance et offert symboliquement au Musée d’Histoire de Marseille. Il s’agit des chaînes utilisées pour condamner l’entrée de l’un des immeubles évacués du quartier et que l’on retrouve aujourd’hui systématiquement aux portes des centaines d’immeubles en péril à Marseille.

Animés par une ambition commune et un même intérêt pour les processus de patrimonialisation citoyenne, l’Association porteuse du projet et le Musée d’Histoire de Marseille se sont rencontrés à de nombreuses reprises depuis 2019 et ont souhaité développer un partenariat dans la durée. En lien direct avec le projet scientifique et culturel du MHM, ce rapprochement vise à développer des projets co-construits avec la société civile permettant d’appréhender et de s'emparer de l’histoire de la ville, de ses quartiers et de ses habitants.

 

Une convention cadre pour lancer le projet

En octobre 2021 le Conseil Municipal de la Ville de Marseille a signé une convention cadre avec l’association Noailles Debout pour le projet « Rue du musée – Musée de la rue »

La coopération entre la Ville de Marseille et l’Association consiste en un projet scientifique et culturel participatif et inclusif portant sur l’Histoire de Marseille telle qu’elle est vue et vécue par ses habitants

Ce projet consiste en une création patrimoniale citoyenne. Elle prendra notamment la forme d'une exposition numérique et d'une présentation d'objets et de récits recueillis dans le cadre des effondrements de la rue d'Aubagne, présentées dans la séquence 13 du Musée d'Histoire de Marseille à compter du 5 novembre 2021 jusqu’au 31 décembre 2022.

C'est l'histoire d'une place à prendre dans la ville.
C'est une proposition participative et évolutive basée sur la réparation et la valorisation de la mémoire.
C'est un processus qui vise à inscrire cette place dans l’Histoire collective.
Ce sont des habitant.es qui interpellent l’institution museale sur la nécessité de faire une place à leurs mémoires.

Prendre Place, le webdocumentaire

Cette exploration interactive des rues de Noailles est une balade virtuelle évolutive et participative, construite via des panneaux photo 360 degrés et des créations sonores rassemblés et pensés collectivement.

L'intention centrale de "Prendre Place, le webdocumentaire" est de raconter le quartier de Noailles, son rapport au passé à partir du présent, les attachements et questionnements individuels et collectifs sur ce qui fait "commun", "patrimoine" dans le temps et l'espace à partir de l'aujourd'hui et de l'après-effondrement du 5 novembre 2018.

Dans un premier temps, ce travail porté par Suzel Roche, auteur multimédia, s'est articulé sous la forme d'une première mouture au sein du collectif  Noailles Debout! en lien avec la BMVR Alcazar, afin de présenter le fascicule "Marseille, Place du 5 Novembre" et les initiatives liées à cette parution, (exposition virtuelle débutée en avril 2021 sur le site internet de la BMVR Alcazar ...)

Depuis septembre 2021 cette visite virtuelle s'étoffe de rues en rues, d'appartements en appartements, de récits en témoignages pour évoquer une plus grande diversité de points de vues et d'attachements au quartier et à ses "communs" issus des temps passés en écho au temps présent.
Ce travail collectif de réalisation va s'appuyer à partir du 5 novembre  2021 sur un rdv mensuel avec les habitants volontaires pour penser, discuter, rassembler, mettre en sons et en images le patrimoine historique commun dans les espaces publics et privés de Noailles, réalités et sublimations...

Pour participer, contactez Noailles Debout!:
contact@noaillesdebout.org

Cliquez ici pour découvrir le webdocumentaire

Et au-delà

Plus largement, ce projet s’inscrit dans l’esprit de la « Convention-cadre sur la valeur du patrimoine culturel pour la société du Conseil de l’Europe » (Convention Faro de 2005) qui encourage et favorise le droit de chaque personne ou groupe de personnes à bénéficier du patrimoine culturel et à contribuer à son enrichissement. Il est de toute évidence la manifestation d’une démarche de Droits Culturels tels que définie dans la Convention de Friebourg et inscrite dans la Loi Notre du 7 août 2015.

 

A partir du 5 novembre 2021

En partenariat avec l’association Noailles Debout et la coopérative Hôtel du Nord.

Le 5 novembre 2018, les immeubles 63 et 65 de la rue d’Aubagne dans le quartier de Noailles s’effondraient, emportant des vies et des mémoires.

Dans le fracas et le désordre qui ont suivi cet épisode dramatique et singulier de la vie d’une ville, des habitant.es ont veillé, se sont entraidé.es, réconforté.es. Ils se sont aussi questionné.es et organisé.es pour "prendre place » dans ce grand vide laissé par les effondrements, en commençant par se rappeler que cet événement brutal s'inscrit dans l'histoire de ce quartier populaire, ancien, hôte d’une diversité culturelle et témoin d'une certaine gestion urbaine.

C'est l'histoire d'une place à prendre dans la ville. C'est une proposition participative et évolutive basée sur la réparation et la valorisation de la mémoire. C'est un processus qui vise à inscrire cette place dans l’Histoire collective. Ce sont des habitant.es qui interpellent le Musée sur la nécessité de faire une place à leurs mémoires. Lancement du premier acte d'une manifestation au long cours.

Entrée libre en séquence 13

 

Contexte général

Le Musée d’Histoire de Marseille organise depuis plusieurs années des expositions temporaires, des rencontres, des collectes et des projets de recherche participatives permettant d’appréhender la transmission de l’histoire et de la mémoire dans divers quartiers populaires de Marseille : Le cœur d’une ville, urbanisme et patrimoine à Marseille et Le quartier auto-construit Chieusse-Pasteur à l’Estaque en 2015 ou, plus récemment, les Mémoires du quartier de la Cayolle  (2019).

 

Le 5 novembre 2018

Le drame des effondrements des immeubles des 63 et 65 de la rue d’Aubagne, le 5 novembre 2018, est un événement qui marquera à jamais l'histoire de la ville et la mémoire des habitants de Noailles, quartier du cœur historique de Marseille. Cette catastrophe a constitué un événement traumatique d’une ampleur collective mettant en exergue la crise humanitaire que vivent les habitants de logements indignes marseillais.

Parmi les très nombreuses initiatives citoyennes qui sont nées en réaction et en réponse à ce traumatisme, il en est une qui a rapidement concerné le Musée d’Histoire de Marseille. Il s’agit du projet « Rue du Musée / Musée de la rue » porté par l’Association  Noailles Debout ! qui développe depuis les effondrements du 5 novembre 2018 une démarche visant à interroger la place et le rôle des habitants dans la construction de leur ville : dynamique citoyenne, baptême populaire de la place du 5-Novembre, expositions, publications, collectes, animations urbaines etc.

 

Origine de la démarche

Lors des Journées Européennes du Patrimoine de septembre 2019,  Noailles Debout ! a constitué de façon participative une collection d’objets et de récits cathartiques comme réponse résiliente à cette catastrophe et ses conséquences. À l’issue d’une exposition de plein air, dans la bien nommée « Rue du musée », l'un de ces objets a été élu par l’assistance et offert symboliquement au Musée d’Histoire de Marseille. Il s’agit des chaînes utilisées pour condamner l’entrée de l’un des immeubles évacués du quartier et que l’on retrouve aujourd’hui systématiquement aux portes des centaines d’immeubles en péril à Marseille.

Animés par une ambition commune et un même intérêt pour les processus de patrimonialisation citoyenne, l’Association porteuse du projet et le Musée d’Histoire de Marseille se sont rencontrés à de nombreuses reprises depuis 2019 et ont souhaité développer un partenariat dans la durée. En lien direct avec le projet scientifique et culturel du MHM, ce rapprochement vise à développer des projets co-construits avec la société civile permettant d’appréhender et de s'emparer de l’histoire de la ville, de ses quartiers et de ses habitants.

 

Une convention cadre pour lancer le projet

En octobre 2021 le Conseil Municipal de la Ville de Marseille a signé une convention cadre avec l’association Noailles Debout pour le projet « Rue du musée – Musée de la rue »

La coopération entre la Ville de Marseille et l’Association consiste en un projet scientifique et culturel participatif et inclusif portant sur l’Histoire de Marseille telle qu’elle est vue et vécue par ses habitants

Ce projet consiste en une création patrimoniale citoyenne. Elle prendra notamment la forme d'une exposition numérique et d'une présentation d'objets et de récits recueillis dans le cadre des effondrements de la rue d'Aubagne, présentées dans la séquence 13 du Musée d'Histoire de Marseille à compter du 5 novembre 2021 jusqu’au 31 décembre 2022.

C'est l'histoire d'une place à prendre dans la ville.
C'est une proposition participative et évolutive basée sur la réparation et la valorisation de la mémoire.
C'est un processus qui vise à inscrire cette place dans l’Histoire collective.
Ce sont des habitant.es qui interpellent l’institution museale sur la nécessité de faire une place à leurs mémoires.

Prendre Place, le webdocumentaire

Cette exploration interactive des rues de Noailles est une balade virtuelle évolutive et participative, construite via des panneaux photo 360 degrés et des créations sonores rassemblés et pensés collectivement.

L'intention centrale de "Prendre Place, le webdocumentaire" est de raconter le quartier de Noailles, son rapport au passé à partir du présent, les attachements et questionnements individuels et collectifs sur ce qui fait "commun", "patrimoine" dans le temps et l'espace à partir de l'aujourd'hui et de l'après-effondrement du 5 novembre 2018.

Dans un premier temps, ce travail porté par Suzel Roche, auteur multimédia, s'est articulé sous la forme d'une première mouture au sein du collectif  Noailles Debout! en lien avec la BMVR Alcazar, afin de présenter le fascicule "Marseille, Place du 5 Novembre" et les initiatives liées à cette parution, (exposition virtuelle débutée en avril 2021 sur le site internet de la BMVR Alcazar ...)

Depuis septembre 2021 cette visite virtuelle s'étoffe de rues en rues, d'appartements en appartements, de récits en témoignages pour évoquer une plus grande diversité de points de vues et d'attachements au quartier et à ses "communs" issus des temps passés en écho au temps présent.
Ce travail collectif de réalisation va s'appuyer à partir du 5 novembre  2021 sur un rdv mensuel avec les habitants volontaires pour penser, discuter, rassembler, mettre en sons et en images le patrimoine historique commun dans les espaces publics et privés de Noailles, réalités et sublimations...

Pour participer, contactez Noailles Debout!:
contact@noaillesdebout.org

Cliquez ici pour découvrir le webdocumentaire

Et au-delà

Plus largement, ce projet s’inscrit dans l’esprit de la « Convention-cadre sur la valeur du patrimoine culturel pour la société du Conseil de l’Europe » (Convention Faro de 2005) qui encourage et favorise le droit de chaque personne ou groupe de personnes à bénéficier du patrimoine culturel et à contribuer à son enrichissement. Il est de toute évidence la manifestation d’une démarche de Droits Culturels tels que définie dans la Convention de Friebourg et inscrite dans la Loi Notre du 7 août 2015.

 

Marseille en temps de peste 1720-1722

Du 8 octobre 2021 au 30 janvier 2022

 

Cette exposition porte sur la vie quotidienne, les interventions des pouvoirs publics, du pouvoir religieux et du monde médical, en prenant appui sur les travaux connus et d’autres plus inédits comme la thèse de Fleur Beauvieux "Expériences ordinaires de la peste. La société marseillaise en temps d’épidémie (1720-1724)".

Elle présente près de 160 objets : œuvres d'art (peintures, sculptures, arts graphiques…), affiches, maquette, cartes, documents d'archives, manuscrits, vidéos, ressources sonores et diffusion de films. Seront notamment réunis 5 récits de peste, précieux car rédigés par des témoins directs des événements.

D’octobre 2021 à janvier 2022, de nombreux rendez-vous sont au programme : exposition-dossiers, projections, conférences, visites commentées, visites coup de cœur, ateliers pour les familles... viennent compléter les thématiques abordées dans l’exposition.

Activités sous réserve des réglementations édictées à l’occasion de la pandémie de Covid-19.

 

EXPOSITIONS-DOSSIERS

Entrée libre

  • Exposition Chercheurs de Peste (séquence 13) › Jusqu’au 24 octobre 2021

Mise en valeur des dernières recherches scientifiques archéologiques et anthropologiques marseillaises de la peste de 1720.

En partenariat avec le laboratoire ADES (Anthropologie bio-culturelle, Droit, Éthique et Santé), CNRS, AMU et EFS (l’établissement français du sang)

 

  • Exposition photographique « La peste à la Vieille Charité » (baladoir séquence 13 du Musée d’Histoire de Marseille) › 28 septembre – 24 octobre 2021

Exposition de photographies des élèves du lycée Blaise Pascal et du collège Germaine Tillion de Marseille.

 

CONFÉRENCES

Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles

  • Vivre en temps de peste : contraintes et accommodements › Mardi 19 octobre 2021 à 18h

Par Fleur Beauvieux, historienne, chercheuse correspondante au Centre Norbert Élias. Cette conférence explorera les multiples contraintes induites par l’arrivée de la peste à Marseille dès 1720 et les manières dont les habitants s’adaptaient au quotidien.

 

  • Imaginaire et production d’histoire. La peste de 1720 en image › Mardi 16 novembre 2021 à 18h

Par Maryline Crivello, historienne, chercheuse associée au laboratoire Telemme et Katharina Bellan, docteure en études cinématographiques et histoire, AMU.

En lien avec la projection du film La Peste à Marseille, 1720 de Michelle Porte, la conférence explorera l’iconographie autour de la peste à Marseille, depuis les tableaux de Michel Serre jusqu’aux images cinématographiques de Michelle Porte sur la ville dans les années 1980.

 

  • Le mur de la peste › Jeudi 2 décembre à 18h

Par Danièle Larcena , géographe et présidente de l’association « Pierre Sèche en Vaucluse »

En lien avec la balade patrimoniale prévue autour du mur de la peste, Danièle Larcena évoquera l’histoire de ce mur de 27 km construit en 1721 par les comtadins pour se prémunir de la propagation de la peste.

 

  • Se protéger et repousser la contagion en Provence en 1720-1722 › Mardi 7 décembre 2021 à 18h

Par Gilbert Buti, historien, professeur émérite d’histoire, AMU, CNRS-Telemme

Moyens individuels et collectifs mis en œuvre en Provence pour se protéger contre « l’ennemi invisible » et repousser le mal épidémique.

 

  • La peste de 1720 dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Marseille › Mardi 11 janvier 2021 à 18h

Par Luc Georget, conservateur en chef et directeur du Musée des Beaux-Arts de Marseille

 

 

VISITES COMMENTÉES

› Mercredis 20 et 27 octobre, 10 et 24 novembre, 8 et 15 décembre 2021, 5, 19, et 26 janvier 2022 de 12h30 à 13h30

› Samedis 23 octobre, 20 novembre et 18 décembre 2021 et 22 janvier 2022 de 14h30 à 16h

Découvrez l’histoire de la peste de 1720 à travers la vie quotidienne des Marseillais, les actions des pouvoirs publics, religieux et médicaux, la rechute de l’épidémie puis la relève de la ville, ainsi que l’héritage de cette période pour Marseille.

Tarifs : Adulte (6 €/3 €) + 3 € (visite guidée) / De 12 à 18 ans : 1,50 € / Moins de 12 ans : gratuit, sans réservation

 

VISITES COUP DE CŒUR

 

› Le 19 octobre 2021 de 12h30 à 13h30

Par Fleur Beauvieux , historienne, chercheuse correspondante au Centre Norbert Élias

› Le 7 décembre 2021 de 12h30 à 13h30

Par Gilbert Buti, historien, professeur émérite d’histoire, AMU, CNRS-Telemme

Adulte (6 €/3 €) / De 12 à 18 ans : 1,50 € / Moins de 12 ans : gratuit.

 

BALADES URBAINES

Balades gratuites. Prévoir de l’eau, des chaussures de randonnée et des vêtements adaptés.

  • Marseille en quarantaine : la peste de 1720 et le système de quarantaine - Co-organisée avec le parc national des Calanques

› 1 er volet : 6 novembre 2021 de 9h30 à 17h

Par Michel Goury, directeur des fouilles menées sur l’épave du Grand Saint Antoine, Catherine d’Ortoli , architecte du patrimoine, et un agent du Parc national.

Balade au sein de l’archipel du Frioul à la découverte de l’histoire du Grand Saint Antoine et des traces du système de quarantaine (port de quarantaine de Pomègues, site de l’hôpital Caroline)

› 2e volet : 14 novembre 2021 de 14h30 à 17h30

Michel Goury et un agent du Parc national vous accueillent au sémaphore de Callelongue pour vous révéler l’histoire du Grand Saint Antoine.

 

  • Balade botanique : Parasites ! - co-organisée avec le Bureau des guides du GR2013

> Le samedi 11 décembre 2021, le mercredi 12 janvier et le samedi 12 février 2022 de 13h45 à 17h30

Par le collectif SAFI, collectif de plasticiens-cueilleurs
Yersinia pestis, le bacille de la peste est une bactérie parasite de la puce du rat mais les parasites ne sont pas toujours pathogènes, ils ont également joué un rôle moteur dans l'apparition des végétaux. Le collectif Safi propose une série de balades botaniques, en ville et sur les hauts de Sainte-Marthe, pour découvrir  différentes formes de parasitisme végétal.

Balade gratuite sur réservation : bureaudesguides-gr2013.fr
 

  • Balade urbaine : TempeSte au Panier - co-organisée avec le Bureau des guides du GR2013

> Mercredi 15 décembre 2021 à 14h et dimanche 16 janvier 2022 à 16h

Par l‘Agonie du Palmier, collectif de théâtre de rue
L’Agonie du Palmier, collectif de théâtre de rue, propose une « Exploration ‘pataphysique* » du Panier par temps de peste ; un spectacle déambulatoire entre fiction et réalité pour découvrir Marseille sous un nouvel angle.

Balade gratuite sur réservation : bureaudesguides-gr2013.fr

 

  • Archéologies urbaines partant de pestes - co-organisée avec le Bureau des guides du GR2013

> Samedis 15 janvier, 29 janvier et 26 février 2022 de 10h à 12h30

Par Nathalie Cazals, anthropologue
Une enquête archéologique sur les traces de la Peste de 1720. Qui sauve qui en temps d’épidémies ? Partons sur les pas de Fred Vargas et de son thriller « Pars vite et reviens tard », sur les traces de fouilles, d’icônes et de tracés urbains pour suivre sa contagion et humer le parfum curatif d’antan du « vinaigre des 4 voleurs » dans le quartier du Panier...

Balade gratuite sur réservation : bureaudesguides-gr2013.fr

 

  • Le Lazaret à Saint-Martin d'Arenc

> Samedi 22 janvier et samedi 5 février 2022 à 9h
Par Hendrik Sturm, artiste marcheur
Quelles sont les traces du grand lazaret d'Arenc, cet équipement majeur contre la propagation de la peste, bientôt 200 ans après sa destruction? Nous allons nous promener dans la ville invisible en suivant le périmètre du lazaret.

Balade gratuite sur réservation : bureaudesguides-gr2013.fr

 

PROJECTION

La peste à Marseille, 1720 de Michelle Porte (Documentaire,France, 1982, 51 mn) › Le 13 novembre 2020 à 15h

Dans ce journal imaginaire, les personnages, les faits, rigoureusement exacts, sont extraits des documents de l’époque. La voix du narrateur nous dit la douleur de Marseille... Dans le cadre de la 21e édition du Mois du film Documentaire.

En présence de Maryline Crivello, historienne, chercheuse associée au laboratoire Telemme et de Katharina Bellan, docteure en études cinématographiques et histoire, AMU.

Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles

 

THÉÂTRE D’OMBRE ET DE PAPIER

À partir de 6 ans / Sans réservation dans la limite des places disponibles. Adulte : droit d’entrée à l’exposition (6€ / 3€) + animation gratuite / Enfant : entrée gratuite + 4€ (1,5€ tarif réduit) pour l’animation de 5 à 18 ans

 

Le Voyage de la Peste › Les 22 et 29 janvier à 15h

Par Éliane Berger et Éric Poirier - Compagnie des Bleus et des Vers

Un conte raconté en théâtre d'ombre et de papier et projections vidéo. Louis et Rosa vous emmènent sur le Grand Saint Antoine! Débarquez avec eux dans le port de Marseille mais attention n’oubliez pas votre masque d’oiseau

 

EXPOSITION AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS

La Peste de 1720 dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Marseille › 28 octobre 2021 - 16 janvier 2022

L’occasion du Tricentenaire de l’épidémie, le Musée des Beaux-Arts présente une dizaine d’œuvres majeures issues de sa collection. Dès la fin de la tragédie, les artistes élaborent les images qui serviront à la représenter. Ils fixent pour la suite l'image des grandes figures dont le courage a sauvé la ville de l’anéantissement.

Pendant deux siècles, les institutions marseillaises vont commander aux plus grands artistes contemporains(David, Gérard, Guérin) des œuvres pour commémorer l’un des épisodes les plus dramatiques de l’histoire Marseille.

 

VISITES COMMENTÉES AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS

La collection de peintures du Musée des Beaux-Arts en lien avec la peste › Le 16 novembre 2021 de 12h à 13h

Par Luc Georget, conservateur en chef et directeur du Musée des Beaux-Arts

D’autres visites individuelles commentées tous les mercredis à 14h ainsi que les samedis à 10h et 15h. Renseignements et inscriptions : cbijot@marseille.fr

 

ET SUR LE WEB

 

Les différents événements liés à l’évolution de la peste en Provence issus des récits des commentateurs de l’époque.

Les premiers Feuilletons Sonores enregistrés dans le Studio Son de La Criée – Théâtre national de Marseille !

 

Du 8 octobre 2021 au 30 janvier 2022

 

Cette exposition porte sur la vie quotidienne, les interventions des pouvoirs publics, du pouvoir religieux et du monde médical, en prenant appui sur les travaux connus et d’autres plus inédits comme la thèse de Fleur Beauvieux "Expériences ordinaires de la peste. La société marseillaise en temps d’épidémie (1720-1724)".

Elle présente près de 160 objets : œuvres d'art (peintures, sculptures, arts graphiques…), affiches, maquette, cartes, documents d'archives, manuscrits, vidéos, ressources sonores et diffusion de films. Seront notamment réunis 5 récits de peste, précieux car rédigés par des témoins directs des événements.

D’octobre 2021 à janvier 2022, de nombreux rendez-vous sont au programme : exposition-dossiers, projections, conférences, visites commentées, visites coup de cœur, ateliers pour les familles... viennent compléter les thématiques abordées dans l’exposition.

Activités sous réserve des réglementations édictées à l’occasion de la pandémie de Covid-19.

 

EXPOSITIONS-DOSSIERS

Entrée libre

  • Exposition Chercheurs de Peste (séquence 13) › Jusqu’au 24 octobre 2021

Mise en valeur des dernières recherches scientifiques archéologiques et anthropologiques marseillaises de la peste de 1720.

En partenariat avec le laboratoire ADES (Anthropologie bio-culturelle, Droit, Éthique et Santé), CNRS, AMU et EFS (l’établissement français du sang)

 

  • Exposition photographique « La peste à la Vieille Charité » (baladoir séquence 13 du Musée d’Histoire de Marseille) › 28 septembre – 24 octobre 2021

Exposition de photographies des élèves du lycée Blaise Pascal et du collège Germaine Tillion de Marseille.

 

CONFÉRENCES

Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles

  • Vivre en temps de peste : contraintes et accommodements › Mardi 19 octobre 2021 à 18h

Par Fleur Beauvieux, historienne, chercheuse correspondante au Centre Norbert Élias. Cette conférence explorera les multiples contraintes induites par l’arrivée de la peste à Marseille dès 1720 et les manières dont les habitants s’adaptaient au quotidien.

 

  • Imaginaire et production d’histoire. La peste de 1720 en image › Mardi 16 novembre 2021 à 18h

Par Maryline Crivello, historienne, chercheuse associée au laboratoire Telemme et Katharina Bellan, docteure en études cinématographiques et histoire, AMU.

En lien avec la projection du film La Peste à Marseille, 1720 de Michelle Porte, la conférence explorera l’iconographie autour de la peste à Marseille, depuis les tableaux de Michel Serre jusqu’aux images cinématographiques de Michelle Porte sur la ville dans les années 1980.

 

  • Le mur de la peste › Jeudi 2 décembre à 18h

Par Danièle Larcena , géographe et présidente de l’association « Pierre Sèche en Vaucluse »

En lien avec la balade patrimoniale prévue autour du mur de la peste, Danièle Larcena évoquera l’histoire de ce mur de 27 km construit en 1721 par les comtadins pour se prémunir de la propagation de la peste.

 

  • Se protéger et repousser la contagion en Provence en 1720-1722 › Mardi 7 décembre 2021 à 18h

Par Gilbert Buti, historien, professeur émérite d’histoire, AMU, CNRS-Telemme

Moyens individuels et collectifs mis en œuvre en Provence pour se protéger contre « l’ennemi invisible » et repousser le mal épidémique.

 

  • La peste de 1720 dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Marseille › Mardi 11 janvier 2021 à 18h

Par Luc Georget, conservateur en chef et directeur du Musée des Beaux-Arts de Marseille

 

 

VISITES COMMENTÉES

› Mercredis 20 et 27 octobre, 10 et 24 novembre, 8 et 15 décembre 2021, 5, 19, et 26 janvier 2022 de 12h30 à 13h30

› Samedis 23 octobre, 20 novembre et 18 décembre 2021 et 22 janvier 2022 de 14h30 à 16h

Découvrez l’histoire de la peste de 1720 à travers la vie quotidienne des Marseillais, les actions des pouvoirs publics, religieux et médicaux, la rechute de l’épidémie puis la relève de la ville, ainsi que l’héritage de cette période pour Marseille.

Tarifs : Adulte (6 €/3 €) + 3 € (visite guidée) / De 12 à 18 ans : 1,50 € / Moins de 12 ans : gratuit, sans réservation

 

VISITES COUP DE CŒUR

 

› Le 19 octobre 2021 de 12h30 à 13h30

Par Fleur Beauvieux , historienne, chercheuse correspondante au Centre Norbert Élias

› Le 7 décembre 2021 de 12h30 à 13h30

Par Gilbert Buti, historien, professeur émérite d’histoire, AMU, CNRS-Telemme

Adulte (6 €/3 €) / De 12 à 18 ans : 1,50 € / Moins de 12 ans : gratuit.

 

BALADES URBAINES

Balades gratuites. Prévoir de l’eau, des chaussures de randonnée et des vêtements adaptés.

  • Marseille en quarantaine : la peste de 1720 et le système de quarantaine - Co-organisée avec le parc national des Calanques

› 1 er volet : 6 novembre 2021 de 9h30 à 17h

Par Michel Goury, directeur des fouilles menées sur l’épave du Grand Saint Antoine, Catherine d’Ortoli , architecte du patrimoine, et un agent du Parc national.

Balade au sein de l’archipel du Frioul à la découverte de l’histoire du Grand Saint Antoine et des traces du système de quarantaine (port de quarantaine de Pomègues, site de l’hôpital Caroline)

› 2e volet : 14 novembre 2021 de 14h30 à 17h30

Michel Goury et un agent du Parc national vous accueillent au sémaphore de Callelongue pour vous révéler l’histoire du Grand Saint Antoine.

 

  • Balade botanique : Parasites ! - co-organisée avec le Bureau des guides du GR2013

> Le samedi 11 décembre 2021, le mercredi 12 janvier et le samedi 12 février 2022 de 13h45 à 17h30

Par le collectif SAFI, collectif de plasticiens-cueilleurs
Yersinia pestis, le bacille de la peste est une bactérie parasite de la puce du rat mais les parasites ne sont pas toujours pathogènes, ils ont également joué un rôle moteur dans l'apparition des végétaux. Le collectif Safi propose une série de balades botaniques, en ville et sur les hauts de Sainte-Marthe, pour découvrir  différentes formes de parasitisme végétal.

Balade gratuite sur réservation : bureaudesguides-gr2013.fr
 

  • Balade urbaine : TempeSte au Panier - co-organisée avec le Bureau des guides du GR2013

> Mercredi 15 décembre 2021 à 14h et dimanche 16 janvier 2022 à 16h

Par l‘Agonie du Palmier, collectif de théâtre de rue
L’Agonie du Palmier, collectif de théâtre de rue, propose une « Exploration ‘pataphysique* » du Panier par temps de peste ; un spectacle déambulatoire entre fiction et réalité pour découvrir Marseille sous un nouvel angle.

Balade gratuite sur réservation : bureaudesguides-gr2013.fr

 

  • Archéologies urbaines partant de pestes - co-organisée avec le Bureau des guides du GR2013

> Samedis 15 janvier, 29 janvier et 26 février 2022 de 10h à 12h30

Par Nathalie Cazals, anthropologue
Une enquête archéologique sur les traces de la Peste de 1720. Qui sauve qui en temps d’épidémies ? Partons sur les pas de Fred Vargas et de son thriller « Pars vite et reviens tard », sur les traces de fouilles, d’icônes et de tracés urbains pour suivre sa contagion et humer le parfum curatif d’antan du « vinaigre des 4 voleurs » dans le quartier du Panier...

Balade gratuite sur réservation : bureaudesguides-gr2013.fr

 

  • Le Lazaret à Saint-Martin d'Arenc

> Samedi 22 janvier et samedi 5 février 2022 à 9h
Par Hendrik Sturm, artiste marcheur
Quelles sont les traces du grand lazaret d'Arenc, cet équipement majeur contre la propagation de la peste, bientôt 200 ans après sa destruction? Nous allons nous promener dans la ville invisible en suivant le périmètre du lazaret.

Balade gratuite sur réservation : bureaudesguides-gr2013.fr

 

PROJECTION

La peste à Marseille, 1720 de Michelle Porte (Documentaire,France, 1982, 51 mn) › Le 13 novembre 2020 à 15h

Dans ce journal imaginaire, les personnages, les faits, rigoureusement exacts, sont extraits des documents de l’époque. La voix du narrateur nous dit la douleur de Marseille... Dans le cadre de la 21e édition du Mois du film Documentaire.

En présence de Maryline Crivello, historienne, chercheuse associée au laboratoire Telemme et de Katharina Bellan, docteure en études cinématographiques et histoire, AMU.

Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles

 

THÉÂTRE D’OMBRE ET DE PAPIER

À partir de 6 ans / Sans réservation dans la limite des places disponibles. Adulte : droit d’entrée à l’exposition (6€ / 3€) + animation gratuite / Enfant : entrée gratuite + 4€ (1,5€ tarif réduit) pour l’animation de 5 à 18 ans

 

Le Voyage de la Peste › Les 22 et 29 janvier à 15h

Par Éliane Berger et Éric Poirier - Compagnie des Bleus et des Vers

Un conte raconté en théâtre d'ombre et de papier et projections vidéo. Louis et Rosa vous emmènent sur le Grand Saint Antoine! Débarquez avec eux dans le port de Marseille mais attention n’oubliez pas votre masque d’oiseau

 

EXPOSITION AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS

La Peste de 1720 dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Marseille › 28 octobre 2021 - 16 janvier 2022

L’occasion du Tricentenaire de l’épidémie, le Musée des Beaux-Arts présente une dizaine d’œuvres majeures issues de sa collection. Dès la fin de la tragédie, les artistes élaborent les images qui serviront à la représenter. Ils fixent pour la suite l'image des grandes figures dont le courage a sauvé la ville de l’anéantissement.

Pendant deux siècles, les institutions marseillaises vont commander aux plus grands artistes contemporains(David, Gérard, Guérin) des œuvres pour commémorer l’un des épisodes les plus dramatiques de l’histoire Marseille.

 

VISITES COMMENTÉES AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS

La collection de peintures du Musée des Beaux-Arts en lien avec la peste › Le 16 novembre 2021 de 12h à 13h

Par Luc Georget, conservateur en chef et directeur du Musée des Beaux-Arts

D’autres visites individuelles commentées tous les mercredis à 14h ainsi que les samedis à 10h et 15h. Renseignements et inscriptions : cbijot@marseille.fr

 

ET SUR LE WEB

 

Les différents événements liés à l’évolution de la peste en Provence issus des récits des commentateurs de l’époque.

Les premiers Feuilletons Sonores enregistrés dans le Studio Son de La Criée – Théâtre national de Marseille !