Ports d'exil, ports d'attache : Elbeuf, Marseille, Montréal

Une exposition virtuelle pour restituer la mémoire des Juifs exilés

Destinées juives pendant la Seconde Guerre mondiale

Marseille/Montréal/Rouen, le 23 mai 2020 – De part en part de l'Atlantique, la Fabrique des Savoirs à Elbeuf (Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie), le Musée d’Histoire de Marseille, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) et le Musée de l’Holocauste Montréal s'unissent afin de mettre en lumière les destins de Juifs persécutés par le régime nazi, avec l'exposition virtuelle Ports d'exil, Ports d'attache.

Le lancement de cette exposition marque le 75e anniversaire de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie, et la dissolution du gouvernement de Flensbourg, le 23 mai 1945, mettant fin à l'existence du IIIe Reich. Ce projet s’attache à transmettre l’histoire et à célébrer le courage des victimes, témoins et survivants de la Shoah, pour ne jamais oublier.

Ports d'exil, Ports d'attache : une exposition en trois lieux

Rouen, Marseille, Montréal : trois villes portuaires qui se sont construites sur les échanges. Leurs musées abritent des collections qui témoignent d'un passé fait de conquêtes et de splendeurs, et qui gardent en outre la mémoire des heures sombres de l'Histoire. Par cette exposition virtuelle, quatre institutions françaises et canadiennes souhaitent rendre hommage à des citoyens juifs, hommes et femmes, dont le destin hors du commun n'est pas moins marqué par des victoires et des tragédies.

Ayant pour cadre la Seconde Guerre mondiale, l'exposition fait ressurgir des archives des œuvres d’art, des photographies et des objets souvent inédits qui évoquent l'Histoire à l’échelle humaine. L'exposition se décline en trois volets :

1. Elbeuf : Destinées juives en terre normande

2. Marseille : Ville refuge, ville piège

3. Montréal : Terre d'accueil, port d'attache

De Normandie en zone occupée, à la Provence en zone libre, l'exposition restitue le sort d'hommes et de femmes juifs, français ou européens, traqués par l’occupant nazi et ses affidés, ou par le régime de Vichy, avec au bout du voyage la déportation ou l'exil. Elle offre aussi des témoignages de résilience et d'espoir dans ce long voyage vers l'exil, la reconstruction, la réparation et la restitution d'un patrimoine pillé. Cette exposition évolutive sera enrichie au fil du temps grâce à l'apport d'autres institutions muséales membres du réseau FRAME (FRench American Museum Exchange, fédérant 32 musées français et nord-américains).

« Dans le contexte particulier du confinement, les musées du monde entier se sont tournés vers les supports en ligne pour prolonger leurs activités. Réunis au sein du réseau FRAME (FRench American Museum Exchange), les musées des métropoles de Rouen, Marseille et Montréal, trois villes portuaires, se sont fédérés pour créer ce site sur d’émouvantes destinées juives d’une rive à l’autre de l’Atlantique afin de souligner le 75e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, à la suggestion de la Fabrique des Savoirs d’Elbeuf, en Normandie, dont le fonds d’archives est exceptionnel.

Grâce à une intense mobilisation de part et d’autre de l’Atlantique, et au généreux soutien de FRAME, cette exposition a pu être réalisée en quelques semaines seulement. Ce projet, né dans un moment douloureux et traitant d’une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’humanité, est résolument porteur d’espoir, de résilience et de reconstruction. »

Commissariat général

Sylvain Amic, directeur de la Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie et conservateur en chef du patrimoine ; Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du MBAM ; et Fabrice Denise, directeur du Musée d'Histoire de Marseille.

Avec la collaboration de Marie Sanchez, directrice de la Fabrique des Savoirs d'Elbeuf et conservateur en chef du patrimoine ; de Laurence Garson, responsable du Mémorial des déportations, et d'Ann Blanchet, conservatrice, Musée d'Histoire de Marseille ; d'Iris Amizlev, conservatrice des arts interculturels, MBAM ; ainsi que de Marie-Blanche Fourcade, cheffe, conservation et expositions, et d'Andréa Shaulis, conservatrice, Musée de l'Holocauste Montréal.

Une exposition réalisée grâce au soutien de FRAME

Dans le contexte du grand confinement imposé par la pandémie de la Covid-19, les musées ont dû fermer leurs portes. Le réseau FRAME (FRench American Museum Exchange), fédérant 32 musées français et nord-américains, a lancé le 13 avril dernier un programme de subventions d’urgence. Les fonds rapidement débloqués ont permis à 6 institutions impliquant 17 musées du réseau, soit plus de la moitié des membres de FRAME, de développer de nouveaux contenus culturels en ligne afin de continuer à mobiliser leurs publics et d’accroître leur accessibilité à distance, tant à l’échelle locale qu’internationale. L’exposition numérique Ports d’exils, ports d’attache est l’un des six projets exemplaires réalisés en moins d’un mois dans le cadre du programme d’urgence de FRAME.

 

À propos de FRAME

FRench American Museum Exchange (FRAME) est un réseau de trente-deux grands musées en France et en Amérique du Nord. FRAME favorise les échanges culturels transatlantiques et soutient la coopération entre ses membres dans le domaine des expositions et de la médiation culturelle. FRAME encourage aussi les échanges professionnels entre les équipes de ses musées et représente un vaste réseau de ressources intellectuelles des deux côtés de l'Atlantique. Voir le site

 

À propos du Musée des beaux-arts de Montréal

Avec plus d’un million de visiteurs par année, le MBAM est l’un des musées les plus fréquentés au Canada et en Amérique du Nord. Ses expositions temporaires aux scénographies originales croisent les disciplines artistiques (beaux-arts, musique, cinéma, mode, design) et sont exportées aux quatre coins du monde, tandis que sa riche collection encyclopédique, répartie dans cinq pavillons, comprend l’art international, les arts du Tout-Monde, l’art contemporain, les arts décoratifs et le design, ainsi que l’art québécois et canadien. Le Musée a connu une croissance exceptionnelle au cours des dernières années avec l’inauguration de deux nouveaux pavillons et d’une nouvelle aile : le pavillon Claire et Marc Bourgie en 2011, le pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein en 2016, et l’aile Stéphan Crétier et Stéphany Maillery dédiée aux arts du Tout-Monde en 2019. Le complexe du MBAM est par ailleurs doté d’une salle de concert de 460 places, la salle Bourgie, ainsi que d’un auditorium et d’une salle de cinéma. Le MBAM est en outre l’un des plus importants éditeurs canadiens de livres d’art en français et en anglais diffusés à l’international. Enfin, le Musée abrite l’Atelier international d’éducation et d’art-thérapie Michel de la Chenelière, le plus grand complexe éducatif dans un musée d’art en Amérique du Nord, qui permet la mise en œuvre de projets innovants en éducation, en mieux-être et en art-thérapie. Voir le site

 

À propos du Musée d'Histoire de Marseille

Le Musée d’Histoire de Marseille, situé à l’emplacement même du port antique grec, retrace 2 600 ans de la plus ancienne ville de France, ville portuaire ouverte sur la Méditerranée avec une importante collection archéologique, médiévale et contemporaine représentative de la ville et de ses activités. Rattaché au Musée d’Histoire, le Mémorial des déportations, inauguré en décembre 2019, s’attache à transmettre l’histoire et la mémoire des hommes, femmes et enfants arrêtés puis déportés, parce que nés Juifs ou réprimés en tant que politiques, résistants, otages ou « suspects » durant la Seconde Guerre mondiale. Voir le site

 

À propos du Musée de l'Holocauste Montréal

Le Musée de l'Holocauste Montréal informe et éduque les gens de tous âges et de tous horizons sur l'Holocauste, tout en sensibilisant les publics aux dangers de l'antisémitisme, du racisme, de la haine et de l'indifférence. Par son exposition permanente, ses programmes commémoratifs et ses initiatives éducatives, le Musée de l'Holocauste Montréal promeut le respect de la diversité et le caractère sacré de la vie humaine. Voir le site

 

À propos de la Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie

Créée le 1er janvier 2016, la Réunion des Musées Métropolitains (RMM) fédère en une seule et même institution huit musées du territoire de la métropole Rouen Normandie : à Rouen, le musée des Beaux-Arts, le musée des Antiquités, le musée de la Céramique, le musée Le Secq des Tournelles, le Muséum d’Histoire naturelle ; à Elbeuf, la Fabrique des Savoirs ; à Petit-Couronne, le musée Pierre Corneille ; et à Notre-Dame-de-Bondeville, le musée de la Corderie Vallois. Couvrant tous les champs du savoir et de la curiosité, ce trésor de collections désormais accessible à tous gratuitement devient un puissant instrument pour stimuler l’imagination et la créativité, pour comprendre l’évolution des sociétés et remonter aux sources des grands débats du monde contemporain. Voir le site

 

Une exposition virtuelle pour restituer la mémoire des Juifs exilés

Destinées juives pendant la Seconde Guerre mondiale

Marseille/Montréal/Rouen, le 23 mai 2020 – De part en part de l'Atlantique, la Fabrique des Savoirs à Elbeuf (Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie), le Musée d’Histoire de Marseille, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) et le Musée de l’Holocauste Montréal s'unissent afin de mettre en lumière les destins de Juifs persécutés par le régime nazi, avec l'exposition virtuelle Ports d'exil, Ports d'attache.

Le lancement de cette exposition marque le 75e anniversaire de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie, et la dissolution du gouvernement de Flensbourg, le 23 mai 1945, mettant fin à l'existence du IIIe Reich. Ce projet s’attache à transmettre l’histoire et à célébrer le courage des victimes, témoins et survivants de la Shoah, pour ne jamais oublier.

Ports d'exil, Ports d'attache : une exposition en trois lieux

Rouen, Marseille, Montréal : trois villes portuaires qui se sont construites sur les échanges. Leurs musées abritent des collections qui témoignent d'un passé fait de conquêtes et de splendeurs, et qui gardent en outre la mémoire des heures sombres de l'Histoire. Par cette exposition virtuelle, quatre institutions françaises et canadiennes souhaitent rendre hommage à des citoyens juifs, hommes et femmes, dont le destin hors du commun n'est pas moins marqué par des victoires et des tragédies.

Ayant pour cadre la Seconde Guerre mondiale, l'exposition fait ressurgir des archives des œuvres d’art, des photographies et des objets souvent inédits qui évoquent l'Histoire à l’échelle humaine. L'exposition se décline en trois volets :

1. Elbeuf : Destinées juives en terre normande

2. Marseille : Ville refuge, ville piège

3. Montréal : Terre d'accueil, port d'attache

De Normandie en zone occupée, à la Provence en zone libre, l'exposition restitue le sort d'hommes et de femmes juifs, français ou européens, traqués par l’occupant nazi et ses affidés, ou par le régime de Vichy, avec au bout du voyage la déportation ou l'exil. Elle offre aussi des témoignages de résilience et d'espoir dans ce long voyage vers l'exil, la reconstruction, la réparation et la restitution d'un patrimoine pillé. Cette exposition évolutive sera enrichie au fil du temps grâce à l'apport d'autres institutions muséales membres du réseau FRAME (FRench American Museum Exchange, fédérant 32 musées français et nord-américains).

« Dans le contexte particulier du confinement, les musées du monde entier se sont tournés vers les supports en ligne pour prolonger leurs activités. Réunis au sein du réseau FRAME (FRench American Museum Exchange), les musées des métropoles de Rouen, Marseille et Montréal, trois villes portuaires, se sont fédérés pour créer ce site sur d’émouvantes destinées juives d’une rive à l’autre de l’Atlantique afin de souligner le 75e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, à la suggestion de la Fabrique des Savoirs d’Elbeuf, en Normandie, dont le fonds d’archives est exceptionnel.

Grâce à une intense mobilisation de part et d’autre de l’Atlantique, et au généreux soutien de FRAME, cette exposition a pu être réalisée en quelques semaines seulement. Ce projet, né dans un moment douloureux et traitant d’une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’humanité, est résolument porteur d’espoir, de résilience et de reconstruction. »

Commissariat général

Sylvain Amic, directeur de la Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie et conservateur en chef du patrimoine ; Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du MBAM ; et Fabrice Denise, directeur du Musée d'Histoire de Marseille.

Avec la collaboration de Marie Sanchez, directrice de la Fabrique des Savoirs d'Elbeuf et conservateur en chef du patrimoine ; de Laurence Garson, responsable du Mémorial des déportations, et d'Ann Blanchet, conservatrice, Musée d'Histoire de Marseille ; d'Iris Amizlev, conservatrice des arts interculturels, MBAM ; ainsi que de Marie-Blanche Fourcade, cheffe, conservation et expositions, et d'Andréa Shaulis, conservatrice, Musée de l'Holocauste Montréal.

Une exposition réalisée grâce au soutien de FRAME

Dans le contexte du grand confinement imposé par la pandémie de la Covid-19, les musées ont dû fermer leurs portes. Le réseau FRAME (FRench American Museum Exchange), fédérant 32 musées français et nord-américains, a lancé le 13 avril dernier un programme de subventions d’urgence. Les fonds rapidement débloqués ont permis à 6 institutions impliquant 17 musées du réseau, soit plus de la moitié des membres de FRAME, de développer de nouveaux contenus culturels en ligne afin de continuer à mobiliser leurs publics et d’accroître leur accessibilité à distance, tant à l’échelle locale qu’internationale. L’exposition numérique Ports d’exils, ports d’attache est l’un des six projets exemplaires réalisés en moins d’un mois dans le cadre du programme d’urgence de FRAME.

 

À propos de FRAME

FRench American Museum Exchange (FRAME) est un réseau de trente-deux grands musées en France et en Amérique du Nord. FRAME favorise les échanges culturels transatlantiques et soutient la coopération entre ses membres dans le domaine des expositions et de la médiation culturelle. FRAME encourage aussi les échanges professionnels entre les équipes de ses musées et représente un vaste réseau de ressources intellectuelles des deux côtés de l'Atlantique. Voir le site

 

À propos du Musée des beaux-arts de Montréal

Avec plus d’un million de visiteurs par année, le MBAM est l’un des musées les plus fréquentés au Canada et en Amérique du Nord. Ses expositions temporaires aux scénographies originales croisent les disciplines artistiques (beaux-arts, musique, cinéma, mode, design) et sont exportées aux quatre coins du monde, tandis que sa riche collection encyclopédique, répartie dans cinq pavillons, comprend l’art international, les arts du Tout-Monde, l’art contemporain, les arts décoratifs et le design, ainsi que l’art québécois et canadien. Le Musée a connu une croissance exceptionnelle au cours des dernières années avec l’inauguration de deux nouveaux pavillons et d’une nouvelle aile : le pavillon Claire et Marc Bourgie en 2011, le pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein en 2016, et l’aile Stéphan Crétier et Stéphany Maillery dédiée aux arts du Tout-Monde en 2019. Le complexe du MBAM est par ailleurs doté d’une salle de concert de 460 places, la salle Bourgie, ainsi que d’un auditorium et d’une salle de cinéma. Le MBAM est en outre l’un des plus importants éditeurs canadiens de livres d’art en français et en anglais diffusés à l’international. Enfin, le Musée abrite l’Atelier international d’éducation et d’art-thérapie Michel de la Chenelière, le plus grand complexe éducatif dans un musée d’art en Amérique du Nord, qui permet la mise en œuvre de projets innovants en éducation, en mieux-être et en art-thérapie. Voir le site

 

À propos du Musée d'Histoire de Marseille

Le Musée d’Histoire de Marseille, situé à l’emplacement même du port antique grec, retrace 2 600 ans de la plus ancienne ville de France, ville portuaire ouverte sur la Méditerranée avec une importante collection archéologique, médiévale et contemporaine représentative de la ville et de ses activités. Rattaché au Musée d’Histoire, le Mémorial des déportations, inauguré en décembre 2019, s’attache à transmettre l’histoire et la mémoire des hommes, femmes et enfants arrêtés puis déportés, parce que nés Juifs ou réprimés en tant que politiques, résistants, otages ou « suspects » durant la Seconde Guerre mondiale. Voir le site

 

À propos du Musée de l'Holocauste Montréal

Le Musée de l'Holocauste Montréal informe et éduque les gens de tous âges et de tous horizons sur l'Holocauste, tout en sensibilisant les publics aux dangers de l'antisémitisme, du racisme, de la haine et de l'indifférence. Par son exposition permanente, ses programmes commémoratifs et ses initiatives éducatives, le Musée de l'Holocauste Montréal promeut le respect de la diversité et le caractère sacré de la vie humaine. Voir le site

 

À propos de la Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie

Créée le 1er janvier 2016, la Réunion des Musées Métropolitains (RMM) fédère en une seule et même institution huit musées du territoire de la métropole Rouen Normandie : à Rouen, le musée des Beaux-Arts, le musée des Antiquités, le musée de la Céramique, le musée Le Secq des Tournelles, le Muséum d’Histoire naturelle ; à Elbeuf, la Fabrique des Savoirs ; à Petit-Couronne, le musée Pierre Corneille ; et à Notre-Dame-de-Bondeville, le musée de la Corderie Vallois. Couvrant tous les champs du savoir et de la curiosité, ce trésor de collections désormais accessible à tous gratuitement devient un puissant instrument pour stimuler l’imagination et la créativité, pour comprendre l’évolution des sociétés et remonter aux sources des grands débats du monde contemporain. Voir le site

 

CHERCHEURS DE PESTE 

Du 27 octobre 2020 au 5 septembre 2021

L’exposition-dossier «Chercheurs de peste à Marseille» met en valeur sous forme de films et d’une sélection d’objets les recherches scientifiques marseillaises dans le domaine archéologique et anthropologique.

En lien avec le colloque « Loimos, Pestis, Pestes. Regards croisés sur les grands fléaux épidémiques » proposé à l’auditorium du musée du 27 au 30 octobre 2020 et sur la chaîne Youtube "Musées de Marseille".

Tarif : entrée libre

Du 27 octobre 2020 au 5 septembre 2021

L’exposition-dossier «Chercheurs de peste à Marseille» met en valeur sous forme de films et d’une sélection d’objets les recherches scientifiques marseillaises dans le domaine archéologique et anthropologique.

En lien avec le colloque « Loimos, Pestis, Pestes. Regards croisés sur les grands fléaux épidémiques » proposé à l’auditorium du musée du 27 au 30 octobre 2020 et sur la chaîne Youtube "Musées de Marseille".

Tarif : entrée libre

BIENNALE MANIFESTA 13 EXPOSITION LE PORT : À LA CROISÉE DES HISTOIRES

Affiche Manifesta 2020
Du 11 septembre au 29 novembre 2020

Nocturnes exceptionnelles et gratuites les 11 et 25 septembre de 19h à 21h !

L’exposition centrale de Manifesta 13, Traits d’union.s, se révélera au fil de six chapitres à découvrir graduellement dans des musées marseillais et des lieux inattendus investis pour l’occasion du 28 août au 29 novembre 2020. Conçu par l’équipe artistique de Manifesta 13, le concept Traits d’union.s explore de nouvelles formes de vie en collectivité, et donne aux institutions, associations et acteurs culturels locaux l’opportunité de tisser des liens, échanger et co-créer avec les chercheur.euse.s, artistes et architectes participants à cette 13e édition.

À l’occasion de Manifesta 13, le Musée d’Histoire de Marseille propose l’exposition Le Port : À la croisée des Histoires avec les artistes Samia Henni et Sara Ouhaddou à partir du 11 septembre.

Le Port : À la croisée des Histoires explore certaines des conséquences politiques d’une narration sélective de l’Histoire. Les objets et récits officiels du Musée d’Histoire de Marseille se mêlent aux conversations et aux souvenirs des habitants pour, ensemble, dessiner les contours d’une ville au territoire hybride, véritable carrefour culturel.

Pour en savoir plus sur Samia Henni

Pour en savoir plus sur Sara Ouhaddou

Lien vers le site de Manifesta

Du 11 septembre au 29 novembre 2020

Nocturnes exceptionnelles et gratuites les 11 et 25 septembre de 19h à 21h !

L’exposition centrale de Manifesta 13, Traits d’union.s, se révélera au fil de six chapitres à découvrir graduellement dans des musées marseillais et des lieux inattendus investis pour l’occasion du 28 août au 29 novembre 2020. Conçu par l’équipe artistique de Manifesta 13, le concept Traits d’union.s explore de nouvelles formes de vie en collectivité, et donne aux institutions, associations et acteurs culturels locaux l’opportunité de tisser des liens, échanger et co-créer avec les chercheur.euse.s, artistes et architectes participants à cette 13e édition.

À l’occasion de Manifesta 13, le Musée d’Histoire de Marseille propose l’exposition Le Port : À la croisée des Histoires avec les artistes Samia Henni et Sara Ouhaddou à partir du 11 septembre.

Le Port : À la croisée des Histoires explore certaines des conséquences politiques d’une narration sélective de l’Histoire. Les objets et récits officiels du Musée d’Histoire de Marseille se mêlent aux conversations et aux souvenirs des habitants pour, ensemble, dessiner les contours d’une ville au territoire hybride, véritable carrefour culturel.

Pour en savoir plus sur Samia Henni

Pour en savoir plus sur Sara Ouhaddou

Lien vers le site de Manifesta

TERRE ! Escales mythiques en Méditerranée

Du 15 juillet 2020 au 3 janvier 2021

Trésors de la BnF et collections marseillaises, en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France

Tandis qu’en 2017, le musée d’Archéologie méditerranéenne présentait au centre de la Vieille Charité « Le banquet de Marseille à Rome : plaisirs et jeux de pouvoir », le musée d’Histoire présente à travers l’exposition « Terre ! Escales mythiques en Méditerranée » l’extraordinaire collection de vases grecs du département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France et les confronte à celles des musées de Marseille.

 

Ainsi, durant l’exposition, quelques fragments isolés de céramiques issus des fouilles marseillaises (collège Vieux-Port, place des Pistoles, cathédrale de la Major, rue Leca, centre Bourse, etc.) ont retrouvé leurs jumeaux parisiens, complets ceux-ci et issus des mêmes ateliers, peints par les mêmes artistes, mais ayant emprunté des trajectoires si différentes ! C’est dire la richesse des collections du Cabinet des médailles et la pertinence de ce partenariat qui autorise ces belles rencontres patrimoniales.

 

Le titre de l’exposition, « Terre ! », même s’il évoque l’argile de la céramique, est également une invitation métaphorique au voyage sur cette mer « violette », « vineuse », « aux couleurs de vin »…, des récits homériques. Ainsi, avec Marseille pour point de départ et d’arrivée, le parcours scénographique est traversé par une forte ambition pédagogique qui offre à ces objets toute la valeur culturelle, artistique et documentaire de ces céramiques. Il s’agit d’une part de « décoder » de très nombreuses images (la représentation des voyages des Dieux et des Héros grecs sur les vases à figures noires et à figures rouges), et d’autre part de « suivre » des itinéraires culturels ponctués de rencontres : Hercule, Thésée, Jason, Ulysse… sans oublier bien sûr les fondateurs de la cité Gyptis et Protis dont une simple coupe résume à elle seule l’union et la destinée hors du commun de Marseille.

Tarifs : Adulte billet d’entrée à l’exposition (plein : 6 €/ réduit : 3 €)/ De 12 à 18 ans : 1,50 € / Moins de 12 ans : gratuit.

Du 15 juillet 2020 au 3 janvier 2021

Trésors de la BnF et collections marseillaises, en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France

Tandis qu’en 2017, le musée d’Archéologie méditerranéenne présentait au centre de la Vieille Charité « Le banquet de Marseille à Rome : plaisirs et jeux de pouvoir », le musée d’Histoire présente à travers l’exposition « Terre ! Escales mythiques en Méditerranée » l’extraordinaire collection de vases grecs du département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France et les confronte à celles des musées de Marseille.

 

Ainsi, durant l’exposition, quelques fragments isolés de céramiques issus des fouilles marseillaises (collège Vieux-Port, place des Pistoles, cathédrale de la Major, rue Leca, centre Bourse, etc.) ont retrouvé leurs jumeaux parisiens, complets ceux-ci et issus des mêmes ateliers, peints par les mêmes artistes, mais ayant emprunté des trajectoires si différentes ! C’est dire la richesse des collections du Cabinet des médailles et la pertinence de ce partenariat qui autorise ces belles rencontres patrimoniales.

 

Le titre de l’exposition, « Terre ! », même s’il évoque l’argile de la céramique, est également une invitation métaphorique au voyage sur cette mer « violette », « vineuse », « aux couleurs de vin »…, des récits homériques. Ainsi, avec Marseille pour point de départ et d’arrivée, le parcours scénographique est traversé par une forte ambition pédagogique qui offre à ces objets toute la valeur culturelle, artistique et documentaire de ces céramiques. Il s’agit d’une part de « décoder » de très nombreuses images (la représentation des voyages des Dieux et des Héros grecs sur les vases à figures noires et à figures rouges), et d’autre part de « suivre » des itinéraires culturels ponctués de rencontres : Hercule, Thésée, Jason, Ulysse… sans oublier bien sûr les fondateurs de la cité Gyptis et Protis dont une simple coupe résume à elle seule l’union et la destinée hors du commun de Marseille.

Tarifs : Adulte billet d’entrée à l’exposition (plein : 6 €/ réduit : 3 €)/ De 12 à 18 ans : 1,50 € / Moins de 12 ans : gratuit.

Mémoires du quartier de la Cayolle : 1944 - 2019

Du 21 septembre 2019 au 26 juillet 2020

En partenariat avec Marseille Rénovation Urbaine et le CIQ Hauts de Mazargues-la Cayolle

Prolongation jusqu'au 26 juillet 2020

Cette exposition multimédia explore le récent passé du quartier de la Cayolle, situé aux portes du Parc national des Calanques, au Sud de Marseille.

Basée sur un important travail de collecte d’archives réalisé par le CIQ, elle évoque l’histoire du quartier de 1944 à nos jours, et plus spécifiquement celle du camp du Grand Arénas, qui a accueilli plusieurs communautés en transit entre 1944 et 1966.

A travers un dispositif multimédia - film documentaire, production interactive multimédia, diaporama -, le visiteur découvre l’histoire des migrations (travailleurs coloniaux indochinois, juifs tunisiens et marocains, immigrés maghrébins…) ainsi que l’évolution urbaine et de l’habitat (installations d’urgence après 1945, cités de relogement, bidonville, mise en place de ZAC et opération de renouvellement urbain contemporain) sur ce site.

Enfin, c’est un aspect important de l’histoire contemporaine de Marseille, qui est dévoilé au travers du regard de ceux qui l'ont vécue.

 

Séquence 13 du parcours permanent des collections

Tarif : Gratuit

Du 21 septembre 2019 au 26 juillet 2020

En partenariat avec Marseille Rénovation Urbaine et le CIQ Hauts de Mazargues-la Cayolle

Prolongation jusqu'au 26 juillet 2020

Cette exposition multimédia explore le récent passé du quartier de la Cayolle, situé aux portes du Parc national des Calanques, au Sud de Marseille.

Basée sur un important travail de collecte d’archives réalisé par le CIQ, elle évoque l’histoire du quartier de 1944 à nos jours, et plus spécifiquement celle du camp du Grand Arénas, qui a accueilli plusieurs communautés en transit entre 1944 et 1966.

A travers un dispositif multimédia - film documentaire, production interactive multimédia, diaporama -, le visiteur découvre l’histoire des migrations (travailleurs coloniaux indochinois, juifs tunisiens et marocains, immigrés maghrébins…) ainsi que l’évolution urbaine et de l’habitat (installations d’urgence après 1945, cités de relogement, bidonville, mise en place de ZAC et opération de renouvellement urbain contemporain) sur ce site.

Enfin, c’est un aspect important de l’histoire contemporaine de Marseille, qui est dévoilé au travers du regard de ceux qui l'ont vécue.

 

Séquence 13 du parcours permanent des collections

Tarif : Gratuit

A table avec les Marseillais : 7 000 ans de bonnes manières

Du 15 juin au 24 novembre 2019. Prolongation jusqu'au 29 mars 2020

Une exposition-dossier conçue en partenariat avec l'INRAP

Aux côtés de l’exposition « On n’a rien inventé ! », le service archéologique du musée d’Histoire de Marseille propose de dresser le couvert et de faire découvrir les us et coutumes liés à l’art de la table, à Marseille, de ses plus lointaines origines à nos jours.

Cette présentation, en forme de clin d’œil, est l’occasion de mettre en exergue quelques trésors cachés du musée d’Histoire et du dépôt de fouilles archéologiques de la ville.

Chaque période a ses savoir-faire, ses savoir-vivre, ses ustensiles et sa vaisselle de cuisine et de table. Provenant pour la plupart de fouilles archéologiques, les objets sélectionnés, assiettes, pichets, écuelles, marmites…, témoignent de l’évolution des mœurs culinaires.

Le choix d’une longue chronologie, du VIe millénaire avant notre ère à l’aube du XXIe siècle, et le caractère «mondialisé» des contacts marseillais, est aussi l’occasion d’évoquer une histoire de l’alimentation méditerranéenne à travers quelques produits phares, introduits progressivement à la table des Marseillais. Grains de blé, noyaux d’olives et de pêches, pépins de raisins et de figues, graines de courges, pommes de pins, vertèbres de thons, fleurs de tomates, sont autant de témoignages archéologiques et historiques qui attestent l’arrivée de produits qui vont transformer durablement le régime alimentaire des Marseillais.

Certains contenants certifient aussi de façon indirecte la consommation de nouveaux produits. L’apparition de la « tasse » à Marseille, à la fin du XVIIe siècle, par exemple, révélerait la vulgarisation de la consommation du sucre, du café et du chocolat.

En matière de gastronomie, les Marseillais n’ont pas été en reste. « Soupe de poissons », « pieds et paquets », « bouillabaisse », « coquillages » ont constitué entre autres les spécialités de la ville. La « bouillabaisse », aujourd’hui célèbre dans le monde entier, était à l’origine un plat de pauvre dont on se régalait au cabanon. En s’embourgeoisant, elle est maintenant servie dans des plats de qualité.

Il n’y a guerre que la pizza, introduite à Marseille par les Napolitains, qui garde son usage populaire et que l’on mange avec les doigts après en avoir acheté une part au camion-pizza… inventé à Marseille par Louis Méritan en 1962 ! Commissariat : Manuel Moliner et Ingrid Sénépart, Service archéologique du Musée d’Histoire de Marseille.

Collaboration scientifique : Lucien-François Gantès, Anne-Marie D’Ovidio, Karima Torai, Service archéologique du Musée d’Histoire de Marseille Véronique Abel, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)

 

Entrée par le Centre Bourse

Accés libre

Du 15 juin au 24 novembre 2019. Prolongation jusqu'au 29 mars 2020

Une exposition-dossier conçue en partenariat avec l'INRAP

Aux côtés de l’exposition « On n’a rien inventé ! », le service archéologique du musée d’Histoire de Marseille propose de dresser le couvert et de faire découvrir les us et coutumes liés à l’art de la table, à Marseille, de ses plus lointaines origines à nos jours.

Cette présentation, en forme de clin d’œil, est l’occasion de mettre en exergue quelques trésors cachés du musée d’Histoire et du dépôt de fouilles archéologiques de la ville.

Chaque période a ses savoir-faire, ses savoir-vivre, ses ustensiles et sa vaisselle de cuisine et de table. Provenant pour la plupart de fouilles archéologiques, les objets sélectionnés, assiettes, pichets, écuelles, marmites…, témoignent de l’évolution des mœurs culinaires.

Le choix d’une longue chronologie, du VIe millénaire avant notre ère à l’aube du XXIe siècle, et le caractère «mondialisé» des contacts marseillais, est aussi l’occasion d’évoquer une histoire de l’alimentation méditerranéenne à travers quelques produits phares, introduits progressivement à la table des Marseillais. Grains de blé, noyaux d’olives et de pêches, pépins de raisins et de figues, graines de courges, pommes de pins, vertèbres de thons, fleurs de tomates, sont autant de témoignages archéologiques et historiques qui attestent l’arrivée de produits qui vont transformer durablement le régime alimentaire des Marseillais.

Certains contenants certifient aussi de façon indirecte la consommation de nouveaux produits. L’apparition de la « tasse » à Marseille, à la fin du XVIIe siècle, par exemple, révélerait la vulgarisation de la consommation du sucre, du café et du chocolat.

En matière de gastronomie, les Marseillais n’ont pas été en reste. « Soupe de poissons », « pieds et paquets », « bouillabaisse », « coquillages » ont constitué entre autres les spécialités de la ville. La « bouillabaisse », aujourd’hui célèbre dans le monde entier, était à l’origine un plat de pauvre dont on se régalait au cabanon. En s’embourgeoisant, elle est maintenant servie dans des plats de qualité.

Il n’y a guerre que la pizza, introduite à Marseille par les Napolitains, qui garde son usage populaire et que l’on mange avec les doigts après en avoir acheté une part au camion-pizza… inventé à Marseille par Louis Méritan en 1962 ! Commissariat : Manuel Moliner et Ingrid Sénépart, Service archéologique du Musée d’Histoire de Marseille.

Collaboration scientifique : Lucien-François Gantès, Anne-Marie D’Ovidio, Karima Torai, Service archéologique du Musée d’Histoire de Marseille Véronique Abel, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)

 

Entrée par le Centre Bourse

Accés libre

On n'a rien inventé ! produits, commerce et gastronomie dans l'antiquité romaine

Du 15 juin au 24 novembre 2019

En partenariat avec le musée départemental Arles Antique

Dans le cadre de « Marseille-Provence-Gastronomie », le département des Bouches-du-Rhône propose de nombreuses manifestations mettant à l’honneur les produits, les acteurs du monde agricole (vignerons, meuniers, oléiculteurs) et de la mer (pêcheurs) ainsi que les restaurateurs.

À cette occasion, le musée départemental Arles Antique et le musée d’Histoire de Marseille se sont associés pour organiser l’exposition “On n’a rien inventé ! Produits, commerce et gastronomie dans l’Antiquité romaine”. Cette exposition audacieuse met en dialogue des objets antiques et contemporains autour de plusieurs thèmes liés à la gastronomie.

Ainsi, des vitrines rassembleront aussi bien les conteneurs antiques que des boites de conserves actuelles d’olives, de poissons, de fruits, de viandes mais aussi des bouteilles d’huile d’olive, ou de vin. L’exposition « On n’a rien inventé » a été développée avec les collections des deux musées partenaires et grâce aux prêts du musée du Louvre, musée Calvet, musée de Saint-Romain-en-Gal, musée de Narbonne, centre Camille-Jullian, DRASSM, musée d’art et d’histoire de Genève, Inrap, etc …

Si les films Peplum et autres célèbres bandes dessinées ont fortement alimenté l’image d’une table romaine outrancière, cette exposition met à l’honneur une grande diversité de produits et de recettes et permet aux visiteurs de vivre une expérience originale, ludique et scientifiquement très élaborée.

Enfin le service archéologique municipal, désormais rattaché au musée d’Histoire de Marseille, est parti prenante du projet puisqu’il propose, en parallèle de l’exposition du musée d’Arles, de raconter (au moyen d’une grande table de réception rassemblant les trésors conservés dans nos réserves) l’évolution sur pas moins de 7000 ans des mœurs culinaires Marseillaises … !

 

Du 15 juin au 24 novembre 2019

En partenariat avec le musée départemental Arles Antique

Dans le cadre de « Marseille-Provence-Gastronomie », le département des Bouches-du-Rhône propose de nombreuses manifestations mettant à l’honneur les produits, les acteurs du monde agricole (vignerons, meuniers, oléiculteurs) et de la mer (pêcheurs) ainsi que les restaurateurs.

À cette occasion, le musée départemental Arles Antique et le musée d’Histoire de Marseille se sont associés pour organiser l’exposition “On n’a rien inventé ! Produits, commerce et gastronomie dans l’Antiquité romaine”. Cette exposition audacieuse met en dialogue des objets antiques et contemporains autour de plusieurs thèmes liés à la gastronomie.

Ainsi, des vitrines rassembleront aussi bien les conteneurs antiques que des boites de conserves actuelles d’olives, de poissons, de fruits, de viandes mais aussi des bouteilles d’huile d’olive, ou de vin. L’exposition « On n’a rien inventé » a été développée avec les collections des deux musées partenaires et grâce aux prêts du musée du Louvre, musée Calvet, musée de Saint-Romain-en-Gal, musée de Narbonne, centre Camille-Jullian, DRASSM, musée d’art et d’histoire de Genève, Inrap, etc …

Si les films Peplum et autres célèbres bandes dessinées ont fortement alimenté l’image d’une table romaine outrancière, cette exposition met à l’honneur une grande diversité de produits et de recettes et permet aux visiteurs de vivre une expérience originale, ludique et scientifiquement très élaborée.

Enfin le service archéologique municipal, désormais rattaché au musée d’Histoire de Marseille, est parti prenante du projet puisqu’il propose, en parallèle de l’exposition du musée d’Arles, de raconter (au moyen d’une grande table de réception rassemblant les trésors conservés dans nos réserves) l’évolution sur pas moins de 7000 ans des mœurs culinaires Marseillaises … !

 

Marseille et l'epopée du Canal de Suez

Du 19 octobre 2018 au 31 mars 2019

En partenariat avec l’Institut du Monde Arabe Paris.

Le musée d’Histoire de Marseille propose de renouveler le regard sur la relation du Canal de Suez à Marseille et à son port, en confrontant espoirs, imaginaires et réalités. L’isthme de Suez occupe une position centrale dans l’histoire du monde, à la frontière de trois continents et son percement est le résultat d’une histoire mouvementée.

Du 19 octobre 2018 au 31 mars 2019

En partenariat avec l’Institut du Monde Arabe Paris.

Le musée d’Histoire de Marseille propose de renouveler le regard sur la relation du Canal de Suez à Marseille et à son port, en confrontant espoirs, imaginaires et réalités. L’isthme de Suez occupe une position centrale dans l’histoire du monde, à la frontière de trois continents et son percement est le résultat d’une histoire mouvementée.

Walter Benjamin à Marseille

Affiche de l'exposition-dossier Walter Benjamin à Marseille
Du 15 septembre 2018 au 28 février 2019

Walter Benjamin (1892-1940), philosophe et écrivain allemand, compte parmi les plus grands penseurs de la modernité des villes au tournant du XXe siècle.

Traducteur et passeur pour le public allemand de la vie littéraire en France, il y séjourne à plusieurs reprises : à Paris, qu’il appelle « capitale du XIXe siècle », à Marseille, lors de plus brefs passages en 1926, 1928 et une dernière fois, en 1940, quand il tente en vain de fuir vers les États-Unis.

Pourquoi Walter Benjamin à Marseille ?

Il y vient dans l’intention de rencontrer Jean Ballard, directeur des Cahiers du Sud. La ligne éditoriale de cette revue est résolument européenne. Diffusée dans le monde entier, elle a fait la renommée de Marseille, ville d’avant-garde intellectuelle.

Conservées à la bibliothèque de l’Alcazar, certaines lettres issues des archives de la revue sont exposées ici, comme traces tangibles des liens de Walter Benjamin à Marseille .

Porte de l’Orient, Marseille est aussi pour Benjamin, un ailleurs. Après Berlin, Paris, Moscou, Naples, méthodiquement, il parcourt la ville en flânant. Il emprunte des chemins de traverse, apprend à se perdre, se forge une connaissance de la ville par l’expérience sensible. Marcheur rêveur, il se mêle à la foule, s'exerce à l'observation oisive, à l'écoute flottante des bruissements de la ville.

Il séjourne dans des hôtels à proximité de l’immense terrain vague derrière la Bourse laissé vacant après la destruction du quartier insalubre, se rend quotidiennement à la Poste Colbert.

En écho aux collections des musées de Marseille, les écrits de Walter Benjamin livrent un témoignage singulier sur le Marseille des années 1920 et 1930 : les transformations urbaines, l’architecture moderne - le Pont Transbordeur- l’industrialisation et l’extension du port. Ils apportent un regard neuf sur des fragments de Marseille : la cathédrale de la Major, la Canebière, le passage de Lorette, les places et les faubourgs...

L’écran et la fumé

Consultable sur une table tactile interactive, la création numérique L’écran et la fumée est conçue par Renaud Vercey comme une invitation à la navigation, entre portrait de l’écrivain-philosophe, portrait d’une ville et d’une époque.

Version intégrale en ligne en francais et en allemand : www.hwb1928.com

Un programme-événement

Walter Benjamin s’est intéressé à la photographie, à la radio, à l’architecture, à la traduction, à la politique... Son œuvre a nourri des disciplines très diverses : la philosophie, l’histoire, la littérature, l’architecture, les Beaux-arts...

Du 15 septembre au 15 octobre, un cycle de conférences, rencontres, lectures, balades urbaines, projections est programmé au musée d’Histoire et dans d’autres lieux : au Centre international de Poésie à la Vieille Charité, à la Maison de l'Architecture et de la Ville, au Vidéodrome 2, à Urban Prod, au Bureau des guides du GR13 sur la Canebière.

Protéiforme, ouvert aux non initiés autant qu’aux connaisseurs, ce programme-événement témoigne de la portée d’une œuvre inclassable, inspirant de nombreux écrivains, photographes, cinéastes, plasticiens, artistes-marcheurs.

Voir le programme complet à télécharger.

Des archives sonores à (ré)écouter

En un clic ici  :

- Une heure avec Walter Benjamin

Une émission réalisée par Colette Tron et Renaud Vercey, composée de lectures de textes de Walter Benjamin sur Marseille par Liliane Giraudon, Marie Vayssière, Suzanne Joubert, Aglaia Mucha, éclairés par des extraits de conférences données au Musée d’Histoire par Alain Paire, Jean-Christophe Bailly,  Brice Matthieussent, Anne Roche,  Sylvain Maestraggi.

Musique et création sonore : Yann Norry et Samuel Safa

- Marseille, Paris et autres villes capitales : urbanités modernes dans le regard et la pensée de Walter Benjamin

Lecture de fragments de textes sur les villes arpentées par Walter Benjamin, de l’Enfance berlinoise aux récits d’Ibiza : thèmes, lieux, noms, urbanisme, histoire, politique 
Par Liliane Giraudon, Marie Vayssière, Suzanne Joubert, Aglaia Mucha, Colette Tron

- Marseille : Walter Benjamin et après
Conférence et lecture par Jean-Christophe Bailly, écrivain et philosophe

Du 15 septembre 2018 au 28 février 2019

Walter Benjamin (1892-1940), philosophe et écrivain allemand, compte parmi les plus grands penseurs de la modernité des villes au tournant du XXe siècle.

Traducteur et passeur pour le public allemand de la vie littéraire en France, il y séjourne à plusieurs reprises : à Paris, qu’il appelle « capitale du XIXe siècle », à Marseille, lors de plus brefs passages en 1926, 1928 et une dernière fois, en 1940, quand il tente en vain de fuir vers les États-Unis.

Pourquoi Walter Benjamin à Marseille ?

Il y vient dans l’intention de rencontrer Jean Ballard, directeur des Cahiers du Sud. La ligne éditoriale de cette revue est résolument européenne. Diffusée dans le monde entier, elle a fait la renommée de Marseille, ville d’avant-garde intellectuelle.

Conservées à la bibliothèque de l’Alcazar, certaines lettres issues des archives de la revue sont exposées ici, comme traces tangibles des liens de Walter Benjamin à Marseille .

Porte de l’Orient, Marseille est aussi pour Benjamin, un ailleurs. Après Berlin, Paris, Moscou, Naples, méthodiquement, il parcourt la ville en flânant. Il emprunte des chemins de traverse, apprend à se perdre, se forge une connaissance de la ville par l’expérience sensible. Marcheur rêveur, il se mêle à la foule, s'exerce à l'observation oisive, à l'écoute flottante des bruissements de la ville.

Il séjourne dans des hôtels à proximité de l’immense terrain vague derrière la Bourse laissé vacant après la destruction du quartier insalubre, se rend quotidiennement à la Poste Colbert.

En écho aux collections des musées de Marseille, les écrits de Walter Benjamin livrent un témoignage singulier sur le Marseille des années 1920 et 1930 : les transformations urbaines, l’architecture moderne - le Pont Transbordeur- l’industrialisation et l’extension du port. Ils apportent un regard neuf sur des fragments de Marseille : la cathédrale de la Major, la Canebière, le passage de Lorette, les places et les faubourgs...

L’écran et la fumé

Consultable sur une table tactile interactive, la création numérique L’écran et la fumée est conçue par Renaud Vercey comme une invitation à la navigation, entre portrait de l’écrivain-philosophe, portrait d’une ville et d’une époque.

Version intégrale en ligne en francais et en allemand : www.hwb1928.com

Un programme-événement

Walter Benjamin s’est intéressé à la photographie, à la radio, à l’architecture, à la traduction, à la politique... Son œuvre a nourri des disciplines très diverses : la philosophie, l’histoire, la littérature, l’architecture, les Beaux-arts...

Du 15 septembre au 15 octobre, un cycle de conférences, rencontres, lectures, balades urbaines, projections est programmé au musée d’Histoire et dans d’autres lieux : au Centre international de Poésie à la Vieille Charité, à la Maison de l'Architecture et de la Ville, au Vidéodrome 2, à Urban Prod, au Bureau des guides du GR13 sur la Canebière.

Protéiforme, ouvert aux non initiés autant qu’aux connaisseurs, ce programme-événement témoigne de la portée d’une œuvre inclassable, inspirant de nombreux écrivains, photographes, cinéastes, plasticiens, artistes-marcheurs.

Voir le programme complet à télécharger.

Des archives sonores à (ré)écouter

En un clic ici  :

- Une heure avec Walter Benjamin

Une émission réalisée par Colette Tron et Renaud Vercey, composée de lectures de textes de Walter Benjamin sur Marseille par Liliane Giraudon, Marie Vayssière, Suzanne Joubert, Aglaia Mucha, éclairés par des extraits de conférences données au Musée d’Histoire par Alain Paire, Jean-Christophe Bailly,  Brice Matthieussent, Anne Roche,  Sylvain Maestraggi.

Musique et création sonore : Yann Norry et Samuel Safa

- Marseille, Paris et autres villes capitales : urbanités modernes dans le regard et la pensée de Walter Benjamin

Lecture de fragments de textes sur les villes arpentées par Walter Benjamin, de l’Enfance berlinoise aux récits d’Ibiza : thèmes, lieux, noms, urbanisme, histoire, politique 
Par Liliane Giraudon, Marie Vayssière, Suzanne Joubert, Aglaia Mucha, Colette Tron

- Marseille : Walter Benjamin et après
Conférence et lecture par Jean-Christophe Bailly, écrivain et philosophe

Marseille et mai 68

Affiche de l'exposition Marseille et mai 68
Du 4 mai au 2 septembre 2018

A l’occasion du cinquantenaire du mouvement de mai et juin 68, le musée d’Histoire de Marseille revient sur les événements qui ont déclenché la plus grande grève de l’histoire de notre pays.

Si les images des manifestations et des violences de cette période ont été largement diffusées et commentées depuis, on a surtout regardé du côté de Paris et du Quartier Latin, moins vers la province qui fut pourtant très touchée et où les formes de revendication et d’actions ont pu prendre un tour particulier. Ainsi à Marseille et dans sa région, où le mouvement n’a donné lieu à aucune émeute bien que la mobilisation ait été particulièrement importante.

L’exposition Marseille et mai 68 retrace l’histoire de ces quelques semaines selon plusieurs approches.

Le volet historique montre comment le mouvement a pris forme et s’est développé, et quelles conséquences, immédiates ou plus lointaines, il a eu sur l’évolution de la société française. Surtout, l’exposition insiste sur les aspects particuliers des événements à Marseille et leur traitement par la presse quotidienne.

Le deuxième volet de l’exposition est consacré à l’art en 68, domaine ayant particulièrement contribué et profité de l’agitation des idées durant cet épisode. La présentation d’une sélection d’œuvres d’art contemporain nous rappelle également que le mouvement de mai 68 s’inscrit dans un moment particulier où des formes de contestations se sont développées partout dans le monde.

Un parcours « chrono-thématique »

Vus depuis Marseille, les évènements des mois de mai et juin 1968 sont restitués par un parcours chronologique et thématique illustré par de nombreux documents d’archives, des affiches, des photographies et des productions audiovisuelles intégrant des archives de l’INA.

Section 1 / 1968 : la France et le monde

Dans un contexte de profondes transformations et de multiplication des conflits, des mouvements de protestation et de revendication apparaissent, souvent initiés par des étudiants inquiets pour leur avenir et celui du monde. Malgré une croissance forte, certains secteurs sont en crise, particulièrement à Marseille où la décolonisation entraîne un début de désindustrialisation.

Section 2 / Au cœur du mouvement : les étudiants

Les revendications des étudiants, organisés en un très grand nombre de groupes, concernent en premier lieu le fonctionnement de l’Université. Sont critiqués l’augmentation des droits d’inscription ainsi que le projet de réforme Fouchet qui introduit une forme de sélection. A ces sujets s’ajoute la lutte contre la société de consommation et les valeurs « bourgeoises ».

Section 3 / Des médias sous contrôle

Le paysage audiovisuel français de 1968 se compose de 2 chaînes de télévision, de 3 radios nationales et de radios dites « périphériques » (Europe Numéro 1 et Radio Luxembourg). La tutelle de l’État pèse fortement sur les premières tandis que les radios périphériques suivent de près les évènements étudiants. C’est le début d’une crise sans précédent qui remet en cause les rapports trop pressants du pouvoir avec « sa » télévision.

Section 4 / Le monde ouvrier en action

Poussés par leur base, les syndicats réagissent rapidement au choc de la nuit des barricades du 11 mai en organisant de grandes manifestations contre la répression et en appelant à la grève le 13 mai. Rapidement, cette grève devient générale et illimitée, touchant uns à uns les secteurs d’activité du pays jusqu’à atteindre 7 millions de grévistes aux alentours du 24 mai.

Section 5 / Les contestations du mouvement

Dès le début du mouvement, des voix se font entendre pour exprimer un désaccord avec les manifestants. Impulsés par le gouvernement, les Comités de Défense de la République, pro-De Gaulle, se créent un peu partout en France, cherchant à minimiser l’ampleur des mouvements étudiants et à décrédibiliser les revendications. L’extrême droite trouve quant à elle prétexte à revenir sur le devant de la scène.

Section 6 / Le pouvoir ébranlé

Devant l’extension du mouvement de grève, le gouvernement change de méthode. Dans son allocution télévisée du 24 mai, le Général de Gaulle admet qu’une réforme du pays est nécessaire et se propose pour la mener. L’opposition demande la constitution d’un nouveau gouvernement. La disparition surprenante du chef de l’État le 29 mai, suivie le lendemain d’une allocution de fermeté annonce la tenue de nouvelles élections législatives.

Section 7 / Retour à l’ordre et changements sociaux

Alors que les grèves sont terminées et que l’arrivée des vacances offre une parenthèse aux mouvements étudiants, un premier bilan est fait : augmentations de salaires de 17 % en moyenne, nettes améliorations du droit syndical. Ces avancées ne sont cependant pas la principale conséquence du printemps 1968. La soudaine prise de parole de mai-juin 1968 aura indiscutablement bouleversé les anciens équilibres sociaux.

Volet artistique

Les œuvres contemporaines qui se sont nourries de cette époque (César, Jacques Villeglé, Gérard Fromanger, Peter Saul, Jan Voss, ...) forment le dernier volet du parcours, mêlant ainsi aspirations et inspirations. Des dispositifs audiovisuels abordent également le monde du cinéma, du spectacle vivant, et des chansons. En 1968, poètes et chanteurs célèbrent la révolution des mœurs et beaucoup s’engagent. La révolution culturelle provoque enthousiasme, créativité mais aussi questionnements existentiels.

Du 4 mai au 2 septembre 2018

A l’occasion du cinquantenaire du mouvement de mai et juin 68, le musée d’Histoire de Marseille revient sur les événements qui ont déclenché la plus grande grève de l’histoire de notre pays.

Si les images des manifestations et des violences de cette période ont été largement diffusées et commentées depuis, on a surtout regardé du côté de Paris et du Quartier Latin, moins vers la province qui fut pourtant très touchée et où les formes de revendication et d’actions ont pu prendre un tour particulier. Ainsi à Marseille et dans sa région, où le mouvement n’a donné lieu à aucune émeute bien que la mobilisation ait été particulièrement importante.

L’exposition Marseille et mai 68 retrace l’histoire de ces quelques semaines selon plusieurs approches.

Le volet historique montre comment le mouvement a pris forme et s’est développé, et quelles conséquences, immédiates ou plus lointaines, il a eu sur l’évolution de la société française. Surtout, l’exposition insiste sur les aspects particuliers des événements à Marseille et leur traitement par la presse quotidienne.

Le deuxième volet de l’exposition est consacré à l’art en 68, domaine ayant particulièrement contribué et profité de l’agitation des idées durant cet épisode. La présentation d’une sélection d’œuvres d’art contemporain nous rappelle également que le mouvement de mai 68 s’inscrit dans un moment particulier où des formes de contestations se sont développées partout dans le monde.

Un parcours « chrono-thématique »

Vus depuis Marseille, les évènements des mois de mai et juin 1968 sont restitués par un parcours chronologique et thématique illustré par de nombreux documents d’archives, des affiches, des photographies et des productions audiovisuelles intégrant des archives de l’INA.

Section 1 / 1968 : la France et le monde

Dans un contexte de profondes transformations et de multiplication des conflits, des mouvements de protestation et de revendication apparaissent, souvent initiés par des étudiants inquiets pour leur avenir et celui du monde. Malgré une croissance forte, certains secteurs sont en crise, particulièrement à Marseille où la décolonisation entraîne un début de désindustrialisation.

Section 2 / Au cœur du mouvement : les étudiants

Les revendications des étudiants, organisés en un très grand nombre de groupes, concernent en premier lieu le fonctionnement de l’Université. Sont critiqués l’augmentation des droits d’inscription ainsi que le projet de réforme Fouchet qui introduit une forme de sélection. A ces sujets s’ajoute la lutte contre la société de consommation et les valeurs « bourgeoises ».

Section 3 / Des médias sous contrôle

Le paysage audiovisuel français de 1968 se compose de 2 chaînes de télévision, de 3 radios nationales et de radios dites « périphériques » (Europe Numéro 1 et Radio Luxembourg). La tutelle de l’État pèse fortement sur les premières tandis que les radios périphériques suivent de près les évènements étudiants. C’est le début d’une crise sans précédent qui remet en cause les rapports trop pressants du pouvoir avec « sa » télévision.

Section 4 / Le monde ouvrier en action

Poussés par leur base, les syndicats réagissent rapidement au choc de la nuit des barricades du 11 mai en organisant de grandes manifestations contre la répression et en appelant à la grève le 13 mai. Rapidement, cette grève devient générale et illimitée, touchant uns à uns les secteurs d’activité du pays jusqu’à atteindre 7 millions de grévistes aux alentours du 24 mai.

Section 5 / Les contestations du mouvement

Dès le début du mouvement, des voix se font entendre pour exprimer un désaccord avec les manifestants. Impulsés par le gouvernement, les Comités de Défense de la République, pro-De Gaulle, se créent un peu partout en France, cherchant à minimiser l’ampleur des mouvements étudiants et à décrédibiliser les revendications. L’extrême droite trouve quant à elle prétexte à revenir sur le devant de la scène.

Section 6 / Le pouvoir ébranlé

Devant l’extension du mouvement de grève, le gouvernement change de méthode. Dans son allocution télévisée du 24 mai, le Général de Gaulle admet qu’une réforme du pays est nécessaire et se propose pour la mener. L’opposition demande la constitution d’un nouveau gouvernement. La disparition surprenante du chef de l’État le 29 mai, suivie le lendemain d’une allocution de fermeté annonce la tenue de nouvelles élections législatives.

Section 7 / Retour à l’ordre et changements sociaux

Alors que les grèves sont terminées et que l’arrivée des vacances offre une parenthèse aux mouvements étudiants, un premier bilan est fait : augmentations de salaires de 17 % en moyenne, nettes améliorations du droit syndical. Ces avancées ne sont cependant pas la principale conséquence du printemps 1968. La soudaine prise de parole de mai-juin 1968 aura indiscutablement bouleversé les anciens équilibres sociaux.

Volet artistique

Les œuvres contemporaines qui se sont nourries de cette époque (César, Jacques Villeglé, Gérard Fromanger, Peter Saul, Jan Voss, ...) forment le dernier volet du parcours, mêlant ainsi aspirations et inspirations. Des dispositifs audiovisuels abordent également le monde du cinéma, du spectacle vivant, et des chansons. En 1968, poètes et chanteurs célèbrent la révolution des mœurs et beaucoup s’engagent. La révolution culturelle provoque enthousiasme, créativité mais aussi questionnements existentiels.